Rise of the Tomb Raider : Lara Croft n'est plus une femme-objet et c'est tant mieux !

Soyons francs et enfonçons des portes ouvertes : si Lara Croft est devenue une icône du jeu vidéo, ce n'est pas uniquement à cause des qualités des jeux Tomb Raider. On peut même aller jusqu'à dire qu'elle doit d'abord ce statut à sa plastique disproportionnée, qui l'a même propulsée en Une de certains magazines masculins. Oui, parce que pendant des années, le jeu vidéo était considéré par le marketing comme un loisir d'ado boutonneux aux hormones hyperactives. Bon, en fait, c'est toujours considéré comme ça en grande partie, mais les choses ont tout de même un peu bougé.

Et en 2013, Lara Croft a regagné en popularité ce qu'elle a perdu en bonnet (elle est même souvent emmitouflée dans un anorak sur les artworks promotionnels du prochain épisode). Une bonne chose pour Rhianna Pratchett, la scénariste de Rise of the Tomb Raider : "On ne sexualise plus Lara dans les campagnes marketing... On met toujours en avant sa beauté, sa force, son caractère mais plus cet aspect sexuel, comme avant. Pour être honnête, la sexualisation de Lara était surtout une question de marketing auparavant, et ça a eu un énorme impact... En tant que jeune joueuse, j'admets que j'étais dégoûtée. C'était comme si elle disait "Hey, je suis sexy pour les mecs là".

Prochain objectif, les boobs en gélatine de Quiet et Chun-Li donc...