Shootmania Storm : nos impressions sur ce FPS nouveau genre

Les novices sont tout de même les bienvenus, car le gameplay est très simple à appréhender. Avec une main sur les quatre touches fléchées (ou sur ZQSD, de préférence) et une autre sur la souris, on est paré pour maîtriser l'ensemble des contrôles. Le clic gauche permet de tirer, tandis que le clic droit sert essentiellement à sauter. A l'occasion, il peut également déclencher un vol plané (quand on est dans les airs), une accélération (si on évolue dans un tunnel souterrain) ou un zoom (si on se trouve sur une plateforme dédiée au tir à distance). Les armes sont en nombre vraiment limité et, pour l'heure, on en utilise surtout deux. Le lance-roquettes tire des boules d'énergie relativement lentes, tandis que le railgun propulse un projectile à très grande vitesse. Pour leur part, les maps font la part belle aux décors lisibles, aux dénivelés impressionnants, aux propulseurs puissants et aux multiples recoins. Vous l'aurez compris, Shootmania Storm cherche à séduire les nostalgiques de Quake III Arena ou de Tribes plutôt que les amateurs d'Half-Life ou de Call of Duty. Mais le jeu ne se contente pas de reprendre à son compte les recettes des "fast FPS", il en développe le côté social à l'extrême. Car tout comme Trackmania 2 : Canyon, Shootmania utilise la plateforme ManiaPlanet, qui regroupe de multiples classements et permet de trouver très rapidement des serveurs sur lesquels s'éclater. Tout est fait pour qu'on puisse plonger dans une partie en quelques secondes, malgré l'embarras du choix.

Free to shoot

En effet, grâce à des outils de création intégrés, les joueurs peuvent développeur leurs propres maps et même, pour les plus acharnés, inventer des modes de jeu complets. Si les cartes se comptent d'ores et déjà par milliers, on dénombre pour le moment une quinzaine de modes différents, dont certains ont naturellement été créés par les développeurs. Parmi eux, on trouve plus particulièrement le mode Elite, qui se joue à trois contre trois et en plusieurs rounds asymétriques. Un joueur muni de trois points d'armure attaque seul les trois membres de l'équipe adverse et cherche à capturer un poteau présent sur la map. Il est équipé d'un railgun tandis que ses adversaires sont munis de lance-roquettes. Le mode Royal se joue en chacun pour soi et comporte lui aussi un poteau à capturer. Mais cette capture n'est pas du tout synonyme de victoire. Elle déclenche l'apparition d'une sphère géante et létale, qui ne cesse de se rétrécir. Les joueurs sont donc forcés de converger vers un même point central, ce qui démultiplie en quelques secondes les probabilités de combat. Est déclaré vainqueur le dernier à rester debout. Le mode Joust oppose quant à lui deux joueurs, avec un nombre limité de munitions et la possibilité de ne recharger leur arme qu'en des points précis. A côté de ces modes plutôt originaux, on en trouve également de plus classiques (variantes de captures de drapeaux ou de poteaux, matchs à mort...) ou, au contraire, d'autres un peu trop complexes à décrire ici (à commencer par le mode Siege qui se joue à cinq contre cinq). Et ce n'est qu'un début ! Actuellement toujours au stade de la beta, le jeu devrait voir son contenu s'enrichir considérablement une fois qu'il sera officiellement disponible. La date de sortie n'est pas encore connue, mais nous nous fendrons d'un test en bonne et due forme le moment venu.