Legend of Kay


Legend of Kay

Les chats ont la côte sur consoles. Après Blinx sur Xbox, c’est au tour de la PlayStation 2 d’adopter son félin avec Kay. Ici, pas d’aspirateurs ni de contrôle du temps ou encore de porcins morfales, c’est plutôt des lames aiguisées, une ambiance asiatique et une panoplie bien plus étoffée d’animaux qui composent les ingrédients de ce qui s’annonce déjà comme une excellente surprise.


Des rats, des gorilles, et des chat-olins

 

Quand les gorilles et les rats décident de troubler la tranquillité du peuple chat et de leurs amis, une lame se lève pour répondre. Cette lame c’est celle de Kay. Sous ses airs faussement mignon, le chat de Neon Studios pourrait, mine de rien, rivaliser avec quelques grands noms de la plate-forme sur PlayStation. Après une séquence d’introduction façon bande dessinée, le jeu nous plonge dans une ambiance asiatique très présente visuellement et acoustiquement. Dès les premières secondes, ce titre sorti de nulle part, surprend par sa réalisation. C’est simple, l’aliasing si propre à la console de Sony semble presque avoir disparu et les parquets cirés se tapent même le luxe de refléter les moindres détails de l’environnement. Les animations de notre matou sont nombreuses et tout autant réussies, et leur nombre ira en grandissant au fur et à mesure du jeu, rajoutant progressivement quelques subtilités au gameplay. On commence alors par des quêtes simples d’allers et retours pour sa familiariser avec les mouvements de base, puis arrive enfin le moment tant attendu où votre maître d’armes vous confie votre premier sabre. En exploration comme en combat, la prise en main est instantanée, et c’est avec délectation qu’on affronte les premiers ennemis, où chaque coup porté sera l’occasion d’effets de lumières rajoutant à la dynamique des affrontements. Progressivement vous accéderez à de la magie et à de nouvelles armes, rivalisant chacune d’efficacité et une fois de plus de pyrotechnie.

 

Langue de chat

 

De simples villages à de plus grandes villes, en passant par des décors plus champêtres, des marais, ou encore une plage et un volcan, Legend of Kay vous fera voir du pays. Chaque univers rajoutera alors son lot d’ennemis, toujours aussi bestial. Des crocodiles ou encore des tortues ninjas rejoindront donc les rangs ennemis pendant que vous vous efforcerez à libérer grenouilles et pandas. Chaque race dispose d’une identité particulière, traduite par un accent national propre à chacun. Malheureusement la localisation est trop irrégulière, et face à certaines voix particulièrement réussies on regrette de trouver des accents à la Michel Leeb, ou encore des intonations pas toujours cohérentes avec le scénario. Les boss impressionnants et quelques clins d’œil dans le jeu pardonneront en partie cette tâche au tableau et désormais il ne nous reste donc plus qu’à attendre la version finale du jeu, qui on l’espère, confirmera nos premières impressions majoritairement positives.




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Laurent Moreaux

le lundi 27 décembre 2004, 15:43




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