Jackie Chan Adventures
Plate forme, action, kung fu et super pouvoirs, le gentil mélange de Jackie Chan Adventures devrait ravir les jeunes amateurs de la série animée, si toutefois Sony corrige quelques menus défauts.
En plus de leur habileté à cibler notre génération d’attardés mentaux trentenaires, Sony arrive sans aucun problème à sortir des titres pour les plus jeunes joueurs, comme ce Jackie Chan Adventures, adapté de la série animée du même nom. On retrouve donc l’alter ego en cell shading du célèbre acteur hongkongais, accompagné lors de certaines séquences d’un vieux maître et d’une jeune gamine. Ces séquences prennent place entre deux niveaux de jeu plus classiques, et proposent au joueur de faire des mini jeux, où de dialoguer avec les autochtones. En début de partie, ces séquences permettront aussi d’apprendre divers mouvements comme les contre attaques, par exemple.
Jackie se manie facilement et de manière très classique, avec des combats propres mais un peu mous. Les coups de latte sortent à deux à l’heure, les combos se répètent et les ennemis ont la fâcheuse habitude d’apparaître dans le dos de notre héros. Mais plus vous avancerez, plus vous apprendrez de nouveaux coups et surtout, vous devrez collecter des bidules qui vous donneront de nouveaux pouvoirs. Doubles sauts, course rapide, rien de franchement révolutionnaire (mais on parie sur un effet Bullet Time toujours à la mode)… Ces pouvoirs consomment néanmoins de l’énergie, que l’on récupère en dérouillant ses adversaires : ces derniers libèrent des petites boules rouges pour récupérer de la vie, et des petites boules bleues pour l’énergie.
Indiana Chan
Les niveaux de Jackie Chan Adventures sont loin de faire dans l’original. On retrouve des temples, des vieilles pierres, des statues, des ninjas, des savants fous, des pièges, bref, c’est de l’aventure bien classique. Mais l’univers est cohérent, tout fonctionne bien et le level design est suffisamment élaboré pour les jeunes joueurs s’amusent tout en se creusant un minimum la cervelle. Il y a même des caisses à pousser, c’est vous dire.
Les graphismes sont donc en cell shading, ce qui peut sembler logique pour une adaptation de dessin animé. Le jeu est lumineux à souhait, et les aplats de couleurs audacieux ressemblent aux vieux Tex Avery avec des détourages approximatifs et des couleurs qui débordent. Visuellement, c’est assez rafraîchissant et cela lui donne une touche très personnelle.
On regrettera encore une caméra capricieuse, et un Jackie Chan trop léger qui a la fâcheuse habitude de tomber du haut de ses plates formes. On espère un jeu plus léché d’ici fin septembre, afin que les gosses fans de Jackie Chan aient un bon jeu à se mettre sous la dent. Car la concurrence va commencer à être dure, en cette période de l’année.