GTA : Vice City Stories
Alors qu’il ne reste plus que quelques semaines avant son arrivée dans les bacs français – et accessoirement européens - GTA : Vice City Stories s’est laissé aller à une nouvelle découverte, celle de son mode multijoueur. A quatre dans notre luxueuse salle de pause à s’affronter par réseau Wi-Fi et notre après-midi du 13 octobre dernier fut forte comblée. Le résumé de ce moment de folie.
Il faut bien avouer que l’arrivée un peu inattendue de GTA : Liberty City Stories l’année dernière sur PSP a permis à la série de s’étoffer d’un mode qu’on attendait tous depuis un moment déjà : le multijoueur ! Ce qui était encore une utopie il y a deux ans est depuis peu devenu une réalité. Après un premier coup d’essai concluant quoique loin d’être parfait, l’équipe de Rockstar Leeds ne s’est pas arrêtée en si bon chemin et a une fois de plus repoussé les limites de l’imaginable. Si pour nous, faire tenir GTA : Vice City et son mode multijoueur sur un simple UMD relève de la gageure, cela semble être un jeu d’enfant pour Rockstar Games. C’est un peu ça la classe…
Tourne Vice
Six personnes, c’est le nombre total de personnes qui peuvent se mesurer via le Wi-Fi de la PSP dans le nouveau mode multijoueur de GTA : Vice City Stories. De la même manière que GTA : Liberty City Stories, le joueur doit ensuite choisir son avatar parmi les 13 disponibles. On retrouve bien évidemment Vic Vance mais aussi Martinez, Phil Cassidy, Joaquin Noff ou bien encore Pop Dang, des protagonistes qu’on retrouve également dans le mode solo du jeu. Des 7 modes différents de GTA : Liberty City Stories, nous sommes passés à 10. Certains sont déjà connus des habitués du précédent volet, tels que "Hit the list" ou "Protection Racket", tandis que d’autres sont des inédits à cet épisode, on pense notamment à "VIP RIP" ou bien encore "Might of the hunter". C’est d’ailleurs le mode qui nous a d’ailleurs le plus accroché lors de notre session multijoueur privée. Chaque participant commence la partie propulsé dans un coin reculé de la carte. Enfin pas toujours puisqu’il s’est avéré que certaines personnes étaient plus chanceuses que d’autres… Le but dans "Might of the hunter" est simple : s’emparer de l’hélicoptère (le seul, l’unique) le plus rapidement possible pour ensuite imposer sa loi sur la carte. Afin de s’assurer de contempler le paysage panoramique assez longtemps, l’engin à rotors est équipé de missiles qu’on peut tirer à loisir puisque les munitions sont infinies. Forcément, lorsqu’on se retrouve à pied avec pour seule arme une simple Kalashnikov, il y a peu de chances de sortir vainqueur de ce combat. Heureusement, les concepteurs de Rockstar Leeds sont tolérants et un bazooka est mis à disposition d’entrée de jeu. Il s’agit bien évidemment de la seule arme capable de déloger son principal adversaire mais encore faut-il réussir à le prendre en ligne de mire, d’autant que ce dernier ne reste jamais figé plus d’une seconde. Donc, pour résumer, il faut s’emparer de l’hélicoptère le premier pour s’assurer d’une victoire.
L’autre mode de jeu qui nous est possible de vous dévoiler dans cette preview n’est autre que le "Vice City Survivor". Ceux qui ont joué à GTA : Liberty City Stories savent de quoi il en retourne. Pour les autres, sachez qu’il s’agit d’un "Deatmatch" déguisé et un peu remanié, puisque l’objectif consiste à rester en vie le plus longtemps possible. Une cible / victime est désignée et elle doit tout faire pour échapper aux balles et autres missiles envoyées gentiment par ses camarades. Bien évidemment, il est possible de se défendre, prendre la fuite par toutes les voies possibles ou plus facilement de se cacher dans un endroit peu fréquenté. Manque de chance, la cible est généralement localisée d’un point rouge sur le radar, ce qui permet aux autres de débusquer plus facilement la victime. Il y a donc une dizaine de modes de jeu différents et si pour le moment, nous nous sommes engagés à ne rien révéler avant le test, sachez que le multijoueur a gagné en profondeur. Les cartes sont beaucoup plus vastes que dans GTA : Liberty City Stories et on se pose parfois la question si elles ne sont finalement beaucoup trop grandes pour seulement 6 narvalos se tirant la bourre. Car il faut bien l’avouer qu’on a parfois davantage du mal à se retrouver qu’à se fuir les uns les autres. Un mal pour un bien, dira-t-on.