Gears Tactics : l'équilibre parfait entre tactique au tour par tour et action bad-ass ?
Confinement oblige, c'est à distance et en streaming vidéo que s'est déroulée la présentation de Gears Tactics à laquelle nous avons eu droit. Malgré ces conditions un peu spartiates, nous avons tout de même eu le temps d'aborder : le didacticiel, la deuxième mission du jeu, un combat de boss de l'acte 2, une ou deux cinématiques, et un petit tour dans divers menus histoire de glaner quelques informations supplémentaires. En attendant de pouvoir mettre la main sur la version finale, on a déjà pas mal de choses à vous dire !
Orientation tactique oblige, Gears Tactics n'utilise évidemment pas la vue à la troisième personne qui caractérise la saga Gears of War, mais privilégie une caméra en hauteur. Par ailleurs, le jeu fait l'impasse sur tout mode multijoueur et ne sort que sur PC. Pourtant, l'ADN Gears of War est bel et bien présent. On le remarque immédiatement à travers les graphismes, qui reprennent l'ambiance générale de la série et nous présentent des décors délabrés, des locustes agressifs et des soldats sous stéroïdes. De plus, Gears Tactics est totalement intégré dans la saga, dont il respecte le lore et la chronologie. Le scénario se déroule dix ans avant les événements du premier Gears of War et met en vedette un certain Gabe Diaz, qui n'est autre que le père de Kait Diaz, l’héroïne de Gears 5. Quant à l'antagoniste principal, il s'agit d'un certain Ukkon, que l'on pourrait présenter comme le monstre qui crée les autres monstres. C'est en effet ce scientifique locuste qui est à l'origine des différents boss que vous avez déjà eu l'occasion d'affronter dans les divers volets de Gears of War. D'ailleurs, Gears Tactics nous promet un bon gros boss des familles à la fin de chaque acte de la campagne, avec les schémas d'attaque et les vulnérabilités qui vont bien.
De plus, Gears Tactics est totalement intégré dans la saga, dont il respecte le lore et la chronologie. Le scénario se déroule dix ans avant les événements du premier Gears of War et met en vedette un certain Gabe Diaz, qui n'est autre que le père de Kait Diaz, l’héroïne de Gears 5.
Il semblerait que les développeurs soit à la recherche du parfait équilibre entre tactique au tour par tour et action badass, afin que le rythme du jeu ne soit tout de même pas trop posé. Contrairement à d'autres titres, il n'y a ici aucune grille pour guider les déplacements des unités et on peut donc placer nos soldats où on le souhaite. Mais surtout, les tours ne sont pas décomposés en phases distinctes. On dispose d'emblée de trois points d'action à répartir comme on le désire entre mouvements, tirs et utilisation de compétences. L'approche peut donc être vive et agressive si on le souhaite, puisqu'il suffit de claquer les trois points dans un déplacement pour pouvoir se rendre à un point très éloigné de notre position initiale. Pour compenser cette "facilité", on nous promet des ennemis extrêmement nombreux et des affrontements plus fréquents qu'ailleurs (comprenez "que dans XCOM").
GEARS TACTICS OU GUÈRE TACTIQUE ?
N'allez pas croire que le jeu soit bourrin pour autant. Il est primordial d'utiliser les éléments de couverture, de contourner l'ennemi, voire de se placer en hauteur afin de maximiser nos chances de toucher. Nous avons d'ailleurs particulièrement apprécié l'interface qui peut afficher, si on le souhaite, des informations détaillées sur les pourcentages de réussite. Ce 10% de chances de toucher vous semble étonnamment faible ? Un simple appui sur une touche et vous comprendrez qu'il se décompose par exemple ainsi : 90 points de base, moins 60 points en raison de la distance, moins 20 points à cause des obstacles vous séparant de votre cible. Voilà qui devrait permettre de digérer plus facilement les tirs manqués et de mieux préparer nos actions. Le jeu propose par ailleurs un brouillard de guerre, des couvertures destructibles et une mécanique d'overwatch, permettant de tirer automatiquement sur les ennemis pendant leur tour si jamais ils traversent notre cône de surveillance. Attention, les locustes peuvent en faire autant ! Moins classique, la possibilité d'exécuter les ennemis au corps à corps permet à l'action de garder un rythme effréné. Non seulement la caméra se rapproche pour nous montrer un gros plan de notre soldat en train de tronçonner en deux la pauvre victime locuste (dans le plus pur style Gears of War), mais en plus ce carnage octroie un point d'action supplémentaire à chaque membre de notre équipe. Sympa !
Durant cette présentation nous avons pu remarquer trois types d'ennemis différents : des drones, des rebuts et des disciples. Ces derniers sont nouveaux dans la saga, et ont la particularité d'exploser en mourant, ce qui a pour effet d'octroyer un bonus aux locustes alentours et un malus aux malheureux Gears qui se trouveraient trop proches. Ce genre de subtilité annonce clairement du bon niveau tactique. D'ailleurs, les cinq classes disponibles disposent chacune d'un arbre de talents spécifique proposant une trentaine de compétences réparties en quatre branches distinctes. On se fera un plaisir d'étudier ça plus en détails lors du test. L'équipement devrait également jouer un rôle très important, puisque les armes posséderont quatre emplacements de mods et les armures trois (casque, torse et jambes). D'après ce que nous avons pu voir, certains objets légendaires apporteront des bonus loin d'être négligeables, de type +20 % d'évasion, +40 % de résistance aux critiques, +25 % de chances de critique, etc. Il sera également possible de personnaliser les couleurs et les motifs des armures. Cerise sur le locuste, aucune micro-transaction ne viendra polluer l'aventure, tous les éléments pouvant être récoltés en ramassant des caisses dans les niveaux et en accomplissant des objectifs secondaires.