GC 2010 > BioShock Infinite

Le premier trailer dévoilé il y a quelques jours annonçait déjà la couleur : exit Rapture, ses eaux inquiétantes et sa claustrophobie, bienvenue à Columbia, cité flottante où tout semble avoir été bâti à la gloire d'une Amérique fière et innovante. Nous sommes en 1912 et à cette époque, les scientifiques américains redoublent d'ingéniosité pour faire valoir leur savoir-faire au monde entier. A tel point d'ailleurs qu'ils sont parvenus à faire de Columbia un exemple de supériorité en matière de vie expérimentale entre les nuages. Mais à l'instar d'un Rapture, les choses ne tournent pas rond et très vite, les habitants vont sombrer dans une folie certaine, marquée par des troubles comportementaux inexpliqués. C'est d'ailleurs comme ceci que démarre la présentation in-game de BioShock Infinite, c'est-à-dire faire découvrir en même temps les premières ruelles de Columbia et le comportement bizarre de ses citoyens. Une carriole en piteux état tiré par un cheval mécanique générant un bruit assourdissant, une structure flottante gigantesque prenant feu puis se brisant sous nos yeux, une femme balayant le parvis de sa maison alors que celle-ci est en train de prendre feu, voilà qui nous donne le ton et nous permet de constater que Columbia n'est pas bien différent de Rapture dans ses fondements.

Vers l'Infinite et au-delà !

C'est en arrivant face à Salton Stall, un politicien visiblement dans la fleur de l'âge que les choses se gâtent, ce dernier ne supportant pas la présence de notre héros, Booker DeWitt. Interrompu dans la récitation de son texte, ce dernier devient alors agressif envers notre agent secret pour ensuite prendre la fuite. Une courte fugue qui va se transformer en une course-poursuite vertigineuse, où DeWitt devra user de ses pouvoirs (l'équivalent des Plasmides) et de son treuil lui permettant de se déplacer parmi les skylines, ces rails flottant qui relient les différentes parcelles de Columbia. Si Stall est bien évidemment le gars à rattraper, notre héros va devoir faire face à un Handy Man, sorte de Big Daddy mécanique en plus imposant, dont il va falloir se débarrasser le plus rapidement possible. Heureusement, Booker DeWitt ne sera pas seul dans son périple puisqu'une jeune femme brune (qui fait penser à une Little Sister plus âgée) lui prêtera main forte, celle-ci possédant également d'étranges pouvoirs qui, combinés avec ceux de notre agent, permettent de se débarrasser des ennemis avec une incroyable efficacité. BioShock Infinite se déroulant désormais dans les cieux, il faudra s'attendre à des pouvoirs faisant référence au climat qui nous entoure et l'utilisation de la foudre pour abattre en même temps une brochette de 10 ennemis assure immédiatement le spectacle. Durant cette courte démo, nous avons néanmoins pu constater que les combats se révèlent être plus dynamiques et que la coopération avec cette mystérieuse jeune femme risque d'offrir des possibilités de gameplay assez monstrueux. C'est du moins ce que nous promettent les développeurs et le gourou d'Irrational Games : Ken Levine. Mais les surprises concernant BioShock 3 ne s'arrêtent pas en si bon chemin, puisque là où certains studios se contentent de recycler bêtement leur moteur graphique, celui de BioShock Infinite a été complètement revu et corrigé. Non seulement, il s'agit de la dernière version de l'Unreal Engine 3, offrant des textures d'une rare finesse et une profondeur de champ assez hallucinante, mais le bon goût des designers et le charme global du jeu ne font qu'accentuer cette dimension graphique qui nous a littéralement scotchés sur place. Dire de BioShock Infinite qu'il est LA révélation de cette gamescom 2010, seulement au deuxième jour du salon, n'est pas qu'un simple euphémisme. C'est juste la simple réalité. Et dire qu'il va falloir patienter jusqu'en 2012 avant de pouvoir profiter de ce titre...