GC 08 > Project Origin
Il ne fait aucun doute quant à la consanguinité qui relie Project Origin à F.E.A.R., d’ailleurs confirmée par les développeurs lors de la présentation qui a eu lieu lors de cette édition 2008 de la Games Convention. Ces derniers n’ont d’ailleurs pas hésité à nous signaler que l’histoire de Project Origin débute 30 minutes avant la fin des événements qui avaient eu lieu dans F.E.A.R., au moment même où l’hélicoptère de sauvetage ne soit pris à parti par Alma, cette sympathique jeune fille qui ne prévient jamais quand elle est de passage. Cela dit, c’est la seule connexion qui subsiste scénaristiquement entre les deux titres, le personnage central ainsi que les différents protagonistes de Project Origin ne sont plus les mêmes que ceux introduits dans le F.E.A.R. original. Qu’importe le vin pourvu qu’on ait l’ivresse. Cet adage résume assez bien ce qui nous attend dans cette suite spirituelle de F.E.A.R. qui gomme pas mal d’éléments qui avaient fait défaut à ce dernier, à commencer par des environnements plus variés et surtout plus ouverts. Terminé donc les innombrables couloirs et autres pièces étriquées où il était difficile de prendre la fuite lors des affrontements avec des ennemis plus coriaces les uns que les autres. Désormais, Project Origin favorise les combats à ciel ouvert où les gunfights résonnent à plusieurs kilomètres à la ronde.
La brise de fraîcheur dans Project Origin viendra de l’introduction d’engin de guerre, des mechs en l’occurrence, que le joueur pourra contrôler pour éliminer les ennemis les plus coriaces, eux-mêmes aux commandes d’autres exosquelettes métalliques armés jusqu’aux dents".
Sans aucun doute l’un des éléments majeurs du gameplay dans F.E.A.R. le bullet time ne fera plus partie des arguments marketing qui feront de Project Origin l’un des FPS majeurs de l’année 2009. Les développeurs ne l’ont pas pour autant négligés puisqu’il sera toujours d’actualité, avec la possibilité d’utiliser cet atout à n’importe quel moment de la partie pour ralentir l’action et donner davantage d’amplitude aux scènes d’action. Cela dit, pas de nouveautés ni de relecture, le bullet time est, à peu de choses près, resté le même qu’en 2005. La brise de fraîcheur dans Project Origin viendra de l’introduction d’engin de guerre, des mechs en l’occurrence, que le joueur pourra contrôler pour éliminer les ennemis les plus coriaces, eux-mêmes aux commandes d’autres exosquelettes métalliques armés jusqu’aux dents. En ce qui concerne l’intelligence artificielle, Monolith Productions nous assure que les adversaires dans Project Origin devraient être encore plus malins que dans le F.E.A.R. original ; le genre de propos rassurants quand on sait qu’en 2005, personne n’avait fait mieux en la matière. On pourra s’attendre à des ennemis qui s’adaptent aux environnements mais surtout aux situations et à notre façon de jouer. Une bonne nouvelle n’arrivant jamais, ou plutôt rarement seul, on peut d’ores et déjà vous dire que Project Origin devrait faire partie des titres les plus séduisants graphiquement, grâce à un sens du détail très poussé mais aussi par ses décors variés et cohérents. Ajoutons à cela une pincée de flippe qui pourrait bien faire grimper notre trouillomètre à son paroxysme, et l’on sait à quoi s’attendre avec ce FPS prévu aussi bien sur PC, Xbox 360 et PlayStation 3.