E3 2010 > Homefront : 1er contact


E3 2010 > Homefront : 1er contact

Spécialisé dans les jeux de catch, pour lesquels d'ailleurs il avait réservé tout un pan de son stand, l'éditeur THQ songe désormais à se tourner de plus en plus vers les hardcore gamers. Après plusieurs tentatives échoués et quelques studios rachetés, la société américaine – qui souhaite devenir grand – pourrait bien se rapprocher des grands acteurs de cette industrie avec Homefront, un FPS qui a la niak et qui se permet surtout de donner la leçon aux Américains. Et si c'était eux les vrais méchants ?


E3 2010 > Homefront : 1er contactDans le "joyeux" monde de Homefront, les Etats-Unis ont succombé aux nombreuses vagues d'attaques engendrées par une Corée réunifiée et disposant d'une puissance militaire de près de 30 millions de soldats. Résultat, le pays de l'oncle Sam est aujourd'hui sous le contrôle du successeur de Kim Jong-Il et ce jeune tyran a bien l'intention de leur montrer que leur hégémonie n'est plus d'actualité, bien au contraire... Essoufflé économiquement et militairement, les Etats-Unis sont désormais sous le contrôle de cette Corée surpuissante et seuls quelques courageux téméraires tentent de renverser le pouvoir afin de retrouver une vie normale. Parmi ceux-là, on découvre Jacob, un soldat qui retrouve la vie après 14 heures de coma dont on ne connaît pas les raisons. Il se réveille au beau milieu d'un havre de paix appartenant à quelques irréductibles résistants et reconstitués pour que l'espoir renaisse de ses cendres. Ces derniers se sont recréés un microcosme vital où tout est partagé par la communauté. On cultive ses propres fruits et légumes, on élève des animaux, les femmes s'occupent de tâche ménagères et les hommes travaillent la terre. Une image un peu galvaudée de ce que souhaiterait être la société d'aujourd'hui, sauf que tous ensemble, ils partagent la même passion de l'arme à feu pour renverser le pouvoir coréen. Hommes comme femmes n'hésitent pas à partir au front pour récupérer ce qu'il leur appartient...

Home rough home

E3 2010 > Homefront : 1er contactCar si le début de la démo de Homefront fut davantage axée sur les bons sentiments de chacun et la façon dont ces protagonistes survivent en communauté, c'est bel et bien la bataille qui suivit cette petite promenade bucolique qui nous a permis de constater que Kaos Studios a fait des progrès depuis le très perfectible Frontlines : Fuel of War. Fortement inspiré de Call of Duty pour sa mise en scène spectaculaire et ses tirs nourris qui fusent de toute part, Homefront impose un rythme qui risque fort bien de ne plus s'essouffler jusqu'à la fin de la mission. Entre l'arrivée d'une jeep armée d'un gatling, l'assaut d'un hélicoptère, les camarades qui tombent au sol en criant à la mort, on avait effectivement le sentiment d'être en pleine bataille de Modern Warfare 2. Les développeurs chez Kaos Studios savent désormais que pour exister dans le monde impitoyable des FPS de guerre, il faut soit faire mieux que la concurrence, soit proposer une lecture inédite, différentes afin de sortir de la masse. Ce qui nous a véritablement frappé dans Homefront, c'est évidemment cette séquence offensive qui ne nous pas laissé le temps de souffler, sa réalisation dans son ensemble avec des graphismes plutôt bien détaillés mais aussi son scénario quelque peu inédit, plaçant le joueur dans une Amérique où tous les rêves sont partis en fumée. Comme un sentiment prémonitoire...




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