Devil May Cry : "l'ADN de la série ne devrait pas changer", Capcom évoque le futur de la saga

Devil May Cry 5 vient enfin de sortir et comble le trou de onze ans qui le séparait de son prédécesseur. Et si l'aventure est encore imparfaite, difficile de nier son gameplay et sa technique absolument extraordinaires qui en font sans doute possible l'un des meilleurs beat them all du jeu vidéo : pour son réalisateur Hideaki Itsuno, le style et "l'aspect cool" sont les principaux ingrédients qui ont servi à sa concoction. Des directives en réalité prises depuis bien longtemps dans la saga, le japonais en étant au commande depuis Devil May Cry 2 : mais maintenant que la nouvelle aventure de Dante et Nero est publiée, quid de l'avenir de la franchise ? 

Si la question peut sembler un poil avant-gardiste, elle n'en reste pas moins pertinente : les ventes de Devil May Cry 5 détermineront bien entendu ce qu'il adviendra de la marque - d'ailleurs, le jeu devance de loin les autres titres aux charts anglais et nippons - mais Capcom se doit d'ores et déjà de voir à l'horizon. Dans un carnet de développeurs diffusé aujourd'hui-même par l'éditeur, reposant essentiellement sur la philosphie de conception d'Itsuno et de son équipe, on apprend en effet que l'âme de Devil May Cry, telle qu'elle est maintenant définie, ne changera certainement pas. C'est en tout cas ce qui ressort très clairement de la bouche de Yoichiro Ikeda, lead game designer de cette cinquième itération. 

Je ne pense pas que l'ADN de base de Devil May Cry changera à l'avenir : nous voulons vraiment faire les meilleurs jeux d'action du monde. Nous continuerons à fabriquer des titres dans lesquels plus vous êtes bons, plus vous paraissez cool et plus vous souhaiterez montrer vos techniques aux autres.

A priori, Capcom ne souhaite donc pas mettre la série de côté. Seulement, Hideaki Itsuno risque bien de se mettre sur Dragon's Dogma 2 et l'on se demande, alors, combien de temps devrons-nous attendre à nouveau pour une suite en bonne et due forme. Le géant japonais confiera-t-il la licence à autre réalisateur ou faudra-t-il attendre sagement le retour du directeur iconique ?