DanganRonpa, The Silver Case, God Wars : Nippon Ichi Software à l'assaut de la France !
BIRTHDAY THE BEGINNING
Date de sortie : 9 mai 2017
Support : PC/PS4
Birthdays, c'est le nom du prochain projet de Yasuhiro Wada. Ce nom ne vous dit peut-être rien, mais il s'agit ni plus ni mois que du créateur de la série Harvest Moon au sein du studio Marvelous. Passé par Grasshoppe Manufacture, le bonhomme a décidé d'ouvrir son propre studio, Toybox Inc. Et voici donc leur première production, dans la veine de nombreux god games de la fin des années 90. Dans Birthdays, vous allez créer votre propre petit écosystème, à l'intérieur d'une petite boîte façon vivarium à l'esthétique très LEGO. Grâce à des outils très simples au départ, vous choisirez la topographie de votre cube, influant ainsi sur sa température (plus le terrain s'élève, plus il fait froid), ainsi que l'implantation de l'eau. A partir de ces facteurs très simples, vous allez poursuivre un but qui l'est tout autant : créer la vie ! Dans Birthdays, ce sont près de 300 espèces qu'il sera possible de créer.
Mais pour ce faire, il faudra à chaque fois remplir des conditions spécifiques. Si faire apparaître des organismes unicellulaires ne vous demandera que quelques milliers d'années (en accéléré bien entendu) et une ou deux mares de flotte, faire coexister le T-Rex avec l'Homo Sapiens devrait vous poser bien plus de problèmes ! Tout le challenge de Birthdays se situe donc dans la "naissance" de nouvelles espèces, qui pourront évoluer suivant un arbre généalogique précis. A vous de choisir lesquelles vous voulez voir émerger dans votre bac à sable, lesquelles vous souhaitez maintenir en vie et lesquelles vous voulez voir s'éteindre. Au fur et à mesure de votre avancée, de nouveaux outils de terraformation ou encore des bonus spécifiques vous permettront d'aller plus vite dans le développement de votre cube, mais aussi de créer des zones très particulières (comme des déserts en altitude par exemple). Birthdays : The Beginning ne semble pas révolutionner le genre, mais pourrait bien se révéler particulièrement addictif, en particulier avec le duo clavier-souris (même s'il demeure très jouable à la manette).
THE SILVER CASE
Date de sortie : déjà disponible sur PC, 21 avril 2017 sur PS4
Support : PC/PS4
The Silver Case nous ramène en 1999, date de sortie d'un des tout premiers jeux de Suda51, qui a depuis connu le succès avec des titres plus ou moins atypiques, de Killer7 à Lollipop Chainsaw en passant par No More Heroes, Shadows of the Damned ou encore Killer is Dead. Sortie en version remasterisée sur PC en octobre dernier, cette visual novel s'apprête à débarquer sur PS4 en avril prochain, avec pour la première fois une traduction en anglais. Autant le dire tout de suite, The Silver Case est lui aussi un hurluberlu, même au sein du genre visual novel. D'abord à cause de son contexte très particulier et très noir, le jeu se déroulant dans la ville de Ward 24, une région administrative spécifique au sein de Kanto au Japon. Les inégalités y sont très importantes, énormément de gens sont pauvres mais surtout, l'accès à l'information reste très minime, entraînant une délinquance de plus en plus importante. C'est dans ce terreau malsain que va débuter une série de nouveaux meurtres atroces, qui vont ramener les forces de l'unité d'élite de la ville plusieurs longues années en arrière...
Au-delà de ce scénario de polar très sombre qui prend doucement la forme d'une critique sociétale, The Silver Case déstabilise le joueur de 2017 par son énorme portion de dialogues et de narration, même au sein de cette catégorie si particulière de récits interactifs. Le jeu multiplie les noms de personnages, de lieux, les références et il faudra rester aux aguets pour tout saisir sans se perdre. D'autant que l'aspect visuel du jeu de Suda renforce ce côté foisonnant, avec ses vignettes qui poppent les unes par-dessus les autres, ces informations en surimpression. Et les quelques phases en 3D époque PlayStation ne sont pas là pour fluidifier l'affaire. Non, pas de doute, il faudra s'accrocher, y compris durant les quelques phases jouables à la manière d'un point'n click, elles aussi extrêmement lourdes. Vu d'ici, il faudra probablement voir The Silver Case comme une sorte de témoignage d'intention du créateur japonais, une plongée dans le passé riche en enseignements mais pas forcément très agréable.
GOD WARS : FUTURE PAST
Date de sortie : 31 mars 2017
Support : PS4/PS Vita
Le line-up de Nippon Ichi Software brasse un peu tous les genres cette année, y compris le tactical-RPG. God Wars, développé par Kadokawa, se déroule dans un Japon mythique (Mizuho) hérité du Kojiki, ouvrage médiéval réunissant des légendes sur la formation de l'empire nippon. On y incarne la princesse Kaguya de la nation Fuji, destinée à être sacrifiée tout comme sa sœur par leur mère, dans le but de calmer la colère des Dieux face aux querelles des hommes. Mais voilà, Kaguya va échapper à sa prison grâce à son ami Kintaro 13 ans plus tard et va chercher la raison des agissements de la reine au cours d'un long périple à travers Mizuho. Destiné uniquement à la PS4 et à la PS Vita le 31 mars prochain, God Wars se présente comme un représentant du genre tout ce qu'il y a de plus classique dans la forme, avec sa vue isométrique et ses personnages en SD. Le jeu mélangera toutefois un cel-shading assez chouette avec une 3D relativement sommaire pour les terrains d'opération.
Au cours de son voyage, Kaguya rencontrera donc de nouveaux personnages, qui pourront choisir deux jobs parmi les 30 disponibles, en plus d'une classe spécifique à chaque unité. Chacune d'entre elle dispose d'un arbre de compétences qui se révélera au fur et à mesure de votre montée en niveau dans les différentes classes. Ce profil déterminera évidemment les stats de chaque personnage (un point important, dans la mesure où la vitesse par exemple détermine l'ordre d'action à chaque tour), mais aussi ses skills passifs et actifs, ainsi que les armes qu'il sera capable d'utiliser. God Wars introduit également le concept d'Impureté : plus une unité attaque l'ennemi ou utilise des soins, plus son niveau d'Impureté augmente, et plus elle sera la cible des offensives adverses. Idéal pour faire de vos unités les plus solides des tanks par exemple, mais attention à ne pas trop attirer l'attention sur vos mages plus faibles. Enfin, vous pourrez obtenir des bonus temporaires et visitant les sanctuaires et faisant des offrandes aux Divinités. Sous ses atours très classiques, God Wars laisse deviner une profondeur intéressante, qui pourrait toutefois être plombée par une interface vieillotte et une maniabilité franchement lourde.
DANGANRONPA 1-2 RELOAD & DANGANRONPA V3
Date de sortie : 17 mars 2017 et 2017
Support : PS4
La saga Danganronpa faisait également partie de la présentation du line-up 2017 de NIS America, mais de façon beaucoup plus succincte. Tout d'abord, nous avons pu jeter un œil à Danganronpa 1-2 Reload, qui compile les deux premiers opus de la saga sur une seule galette pour la PS4. Pour mémoire, le jeu vous plonge dans une école très spéciale, réunissant les meilleurs éléments du pays dans leur catégorie ; seulement voilà, s'ils veulent pouvoir sortir de ce bâtiment étrange, ils vont devoir tuer un autre élève sans être découverts. Danganronpa alterne donc entre des phases d'enquête, de discussions et de procès, sous forme de mini-jeu, dans lequel les élèves doivent désigner le coupable de chaque meurtre sans se tromper. Pas de grand changement sur ce portage, qui devrait encore une fois ne comporter que des sous-titres en anglais. Mais le troisième opus de la série était également visible, sous la forme d'une démo japonaise. L'occasion de découvrir des graphismes plus chiadés et une mise en scène plus travaillée, puisque le jeu a été développé d'entrée pour la PS4. On nous promet un tout nouveau casting de 16 élèves, une nouvelle école, ainsi qu'une floppée de mini-jeux exclusifs à cette version. Cerise sur le gâteau, NIS prépare des sous-titres en français pour la première fois dans l'histoire de Danganronpa.