Piratage : CD Projekt abandonne ses requêtes
CD Projekt s'est finalement rétracté dans sa démarche de cibler les pirates de The Witcher 2. Il y a quelques semaines, le studio polonais avait envoyé des centaines de lettres à des pirates présumés, après un traçage par adresse IP, afin de réclamer une compensation pécuniaire. Toutefois, dans une lettre ouverte à son public, le cofondateur du studio Marcin Iwinski a expliqué qu'il abandonnait toute forme d'action légale ou illégale, afin de conserver la confiance des joueurs. "Nos fans ont toujours été notre principale préoccupation et nous voudrions que vous sachiez que nous vous écoutons et nous prenons vos opinions à coeur. Nous avons entendu vos réclamations, nous avons écouté ce que vous aviez à dire et nous vous répondons maintenant. Mais vous devez nous aider en faisant votre part du marché : ne restez pas indifférents au piratage... A moins de soutenir les développeurs qui fabriquent les jeux auxquels vous jouez, à moins de payer pour cela, nous ne pourrons bientôt plus produire de nouveaux excellents titres pour vous", a déclaré M. Iwinski.
[16/12/2011, 14:38] Alors que la presse a déjà largement relayé l'affaire des demandes de compensation de CD Projekt pour piratage, le studio a enfin répondu. "Nous avons vu sur Internet que nos efforts pour lutter contre le piratage posaient problème et nous pouvons vous assurer que nous n'avons pris des mesures légales que contre ceux dont nous étions sûrs à 100% qu'ils avaient bien téléchargé The Witcher 2 illégalement", a expliqué un porte-parole de la société. Face à cette déclaration, on peut se demander dans quelle mesure demander une compensation pécunière excessive par voie d'avocats est "légale". Tout comme on peut s'interroger sur les moyens de détection des utilisateurs pirates et de leur rôle dans le partage illégal du jeu.
[15/12/11-12:23] CD Projekt fait partie des rares studios opposés aux DRM. En mai dernier, les développeurs polonais à l'origine de la série The Witcher avaient enlevé, via une mise à jour de The Witcher 2, toute forme de protection anti-piratage. Le pari était osé : faire en sorte que la communication autour du titre soit assez bonne pour court-circuiter le téléchargement illégal. Evidemment, face à un jeu sans protection, il fallait s'attendre à ce que les pirates se fassent plaisir. Mais plutôt que de déposer une plainte de manière classique, il semble que CD Projekt veuille régler le problème d'une façon plus juteuse. En effet, selon le site TorrentFreak, appuyé par plusieurs sources allemandes, le studio aurait engagé un cabinet d'avocats pour traquer les IP des pirates présumés. Ainsi, des courriers de menaces de poursuites judiciaires, dans lesquels le studio demanderait une compensation de 911,80€, auraient été envoyés en Allemagne. Même si un membre du studio avait évoqué en mai la possibilité de "traquer les pirates", on ne s'attendait pas à une telle réaction ; et on n'imaginait même pas un tel changement de position de CD Projekt, qui semblait jusque-là assumer l'absence de DRM. Oui, on ne peut que rester dubitatif devant l'attitude du studio polonais.
[16/12/2011, 14:38] Alors que la presse a déjà largement relayé l'affaire des demandes de compensation de CD Projekt pour piratage, le studio a enfin répondu. "Nous avons vu sur Internet que nos efforts pour lutter contre le piratage posaient problème et nous pouvons vous assurer que nous n'avons pris des mesures légales que contre ceux dont nous étions sûrs à 100% qu'ils avaient bien téléchargé The Witcher 2 illégalement", a expliqué un porte-parole de la société. Face à cette déclaration, on peut se demander dans quelle mesure demander une compensation pécunière excessive par voie d'avocats est "légale". Tout comme on peut s'interroger sur les moyens de détection des utilisateurs pirates et de leur rôle dans le partage illégal du jeu.
[15/12/11-12:23] CD Projekt fait partie des rares studios opposés aux DRM. En mai dernier, les développeurs polonais à l'origine de la série The Witcher avaient enlevé, via une mise à jour de The Witcher 2, toute forme de protection anti-piratage. Le pari était osé : faire en sorte que la communication autour du titre soit assez bonne pour court-circuiter le téléchargement illégal. Evidemment, face à un jeu sans protection, il fallait s'attendre à ce que les pirates se fassent plaisir. Mais plutôt que de déposer une plainte de manière classique, il semble que CD Projekt veuille régler le problème d'une façon plus juteuse. En effet, selon le site TorrentFreak, appuyé par plusieurs sources allemandes, le studio aurait engagé un cabinet d'avocats pour traquer les IP des pirates présumés. Ainsi, des courriers de menaces de poursuites judiciaires, dans lesquels le studio demanderait une compensation de 911,80€, auraient été envoyés en Allemagne. Même si un membre du studio avait évoqué en mai la possibilité de "traquer les pirates", on ne s'attendait pas à une telle réaction ; et on n'imaginait même pas un tel changement de position de CD Projekt, qui semblait jusque-là assumer l'absence de DRM. Oui, on ne peut que rester dubitatif devant l'attitude du studio polonais.
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