Call of Duty Black Ops : reportage à LA

C'était en août dernier. Quelques jours avant la rentrée, Activision a invité toute la presse internationale à assister à un événement d'une grande envergure afin de nous détailler tout le contenu du mode multijoueur. Pendant toute une soirée, nous avons pu jouer aux différents modes de jeu, découvrir les nouvelles maps mais surtout comprendre les ambitions des développeurs de Treyarch. Ce septième épisode de la série souhaitant proposer une ambiance nouvelle avec la Guerre Froide, de nombreuses nouveautés ont été implémantées dans le jeu. En plus de cette session de jeu qui aura duré toute la nuit, nous avons également pu interviewer quelques uns des responsables du projet lors de cette folle soirée. Ce n'est que le lendemain que nous avons pu nous rendre dans les locaux de Treyarch pour découvrir d'autres aspects du mode multijoueur. Nous étions armés de notre stylo, de notre appareil photo et de notre caméra pour vous proposer ce reportage écrit et vidéo complet.

Crédits photos : Fabien Pellegrini

 

On le sait déjà grâce aux pré-commandes et au buzz qui précèdent la sortie du jeu, Call of Duty : Black Ops constituera l'événement de cette fin d'année, et il y a fort à parier que les chiffres de vente décollent comme jamais. Pour justifier cet engouement et prouver qu'il ne s'agit pas seulement d'une question de puissance marketing, le studio Treyarch compte, entre autres, sur une refonte assez importante du mode multijoueur qui a fait le succès des précédents épisodes. Qu'on se le dise, le cru 2010 s'articule autour de trois axes : la compétition, la personnalisation, et la création. Evidemment, le premier aspect reste le plus important. Il s'enrichit d'ailleurs, pour les plus timorés d'entre vous, d'une possibilité de découvrir en douceur les joies de la guerre virtuelle. En effet, un nouveau mode d'entraînement intitulé "Combat Training" fait son apparition. Destiné en priorité aux 30 à 40% de joueurs qui n'osent pas franchir le seuil du jeu en ligne et se contentent habituellement de la campagne solo, il permet de participer en toute sérénité à des matchs "Free for all" ou "Team Deathmatch". On y affronte, seul ou à plusieurs, des bots dirigés par l'intelligence artificielle du jeu. Ainsi, aucun risque de subir les moqueries des pros du headshots et de voir ses premières parties gâchées par une méconnaissance du terrain, du gameplay et des principes de jeu. Renouvelable à volonté, cette phrase d'initiation permet de découvrir à son rythme les recoins des maps, les bons réflexes à adopter, les armes avec lesquelles on se sent le plus à l'aise, etc.

Plaisirs multiples

Plus prosaïquement, la cuvée 2010 de Call of Duty accueille également de nouvelles armes, des killstreaks inédits, des perks revisités, etc. Il serait assez fastidieux de tout détailler ici, mais certaines de ces nouveautés risquent de faire forte impression. On pense notamment au drone RC-XD, cette voiture télécommandée aussi vive que dangereuse. Nous avons eu l'occasion de la prendre en mains, et elle s'avère diablement efficace. Rapide comme l'éclair, elle permet d'espionner en toute discrétion l'ennemi et, comble de la félicité, de lui exploser à la tronche dans un élan suicidaire que ne renierait pas un kamikaze des temps anciens. Plus étonnant encore, le jeu se dote d'une monnaie virtuelle appelée "CoD points". Pas de panique, il ne s'agit pas de dépenser de l'argent réel pour se procurer cette devise inédite ! C'est tout simplement en jouant et en progressant dans l'expérience en ligne qu'on obtient ces points. Ils permettent par la suite d'acheter des armes, accessoires, perks, killstreaks... Mais pour ramasser un maximum d'oseille, rien ne vaut les "Contrats" et les "Wager Matches". Il faut dépenser quelques "CoD points" pour acquérir les premiers, qui correspondent à des challenges du type "tuer tant d'ennemis avec telle arme en moins  de 20 minutes", mais les réussir permet alors de réaliser un bénéfice par rapport à la dépense initiale. Les Wager Matches correspondent quant à eux à des paris associés à quatre modes de jeu particuliers. Tout le monde doit miser pour participer, mais seuls les trois meilleurs remporteront une part du pactole. Le mode "One in the Chamber" ne donne aux joueurs qu'une seule balle et trois vies, sachant que chaque mise à mort rapporte alors une balle supplémentaire. Le mode "Sharpshooter" change aléatoirement les armes toutes les 45 secondes. En "Sticks and Stones", un coup de Tomahawk réduit à zéro la cagnotte de la victime. Enfin, "Gun Game" mise tout sur la progression : on commence avec un simple pistolet et chaque kill donne accès à une arme plus puissante. Des règles fun et originales associées aux frissons des jeux d'argent, voilà un combo qui s'annonce très accrocheur.

Plus prosaïquement, la cuvée 2010 de Call of Duty accueille également de nouvelles armes, des killstreaks inédits, des perks revisités, etc. Il serait assez fastidieux de tout détailler ici, mais certaines de ces nouveautés risquent de faire forte impression."

Comme nous l'avons annoncé plus haut, le jeu développe également l'aspect de personnalisation. Grâce aux "CoD Points", on pourra acheter toujours plus de réticules de visée, peintures faciales, camouflage d'armes, et logos. Ce qui nous amène directement au troisième point : la création. Car non seulement les logos pourront être piochés dans une large bibliothèque d'images cliparts mais il sera également possible d'en changer la taille, la couleur, la rotation et même de les assembler entre eux pour en créer de nouveaux. Mais les esprits les plus créatifs se délecteront surtout du "Theater", un puissant éditeur vidéo qui permettra d'enregistrer les parties, de prendre des captures d'écran, de naviguer temporellement dans le match, de changer quand on veut et comme on veut de caméra, etc. Parfait pour étudier en détail le déroulement de chaque partie perdue ou gagnée ! Nous n'avons pas encore eu le temps d'essayer longuement toutes ces subtilités, mais les parties un peu sauvages que nous avons déjà pu disputer confirment que le jeu n'a rien perdu de sa fluidité. Les morts s'enchaînent inlassablement et une bonne connaissance des maps reste le meilleur atout pour la victoire. Des cartes que nous avons pu parcourir, nous retenons surtout Launch, qui colle au milieu du terrain une véritable fusée prête à décoller. L'interactivité est alors de mise puisqu'il est possible de procéder à la mise à feu de l'engin... de préférence quand l'équipe adverse se trouve sous les réacteurs ! On espère que d'autres maps proposeront ce genre de surprises, afin que l'expérience en ligne soit la plus enthousiasmante possible. En attendant la sortie du jeu, une chose est sûre : ceux qui ont déjà passé des centaines d'heures sur le multi des précédents épisodes vont forcément replonger !

par Fabien Pellegrini