BioShock Infinite : Rapture n'a plus aucun secret pour nous !
Histoire de pousser l’exercice jusqu’au bout, nous nous abstiendrons également du moindre spoiler concernant BioShok Infinite, particulièrement riche en rebondissements. Rappelons seulement que l’aventure initiale se déroulait en 1912 dans la ville volante de Columbia. Changement de décor radical pour Burial at Sea, puisque l’action prend place cette fois en 1958 dans Rapture, la ville sous-marine du premier BioShock ! Nous sommes le 31 décembre et un certain Booker Dewitt, détective de son état, reçoit la visite d’une certaine Elizabeth. S’agit-il exactement des mêmes personnages que ceux de BioShock Infinite ? Si oui, que font-ils dans Rapture ? Si non, d’où sortent-ils exactement ? Ne comptez pas sur nous pour lever le voile sur ces mystères, car c’est évidemment l’un des intérêts majeurs du jeu. Sachez juste qu’Elizabeth semble bien plus au courant de ce qu’il se passe que Booker, qui subit par moments des flashbacks obscurs et des saignements de nez assez révélateurs. Une chose est sûre : Elizabeth a beaucoup changé depuis que nous l’avons quittée. La jeune fille fragile s’est transformée en une véritable femme fatale, sexy, forte et semblant tout droit sortie d’un film noir des années 50. Une ambiance qui colle plutôt bien à celle de Rapture, qu’on redécouvre d’ailleurs sous un jour nouveau.
En TOTALe apnée !
Alors que le premier BioShock se déroulait après le déclin de la ville, celle-ci est encore au faîte de sa gloire dans Burial at Sea. Nous pouvons ainsi observer la vie de ses élitistes habitants, qui vaquent à leurs occupations au milieu de magasins encore ouverts. Un petit tour à Rapture Records, ça vous dit ? Sachez en tout cas que les animations des personnages non joueurs ont largement gagné en qualité depuis BioShock Infinite. Du coup, la population de Rapture semble nettement moins robotique et artificielle que celle de Columbia. Le jeu y gagne en crédibilité, et le plaisir des retrouvailles avec Rapture s’en trouve décuplé. A vrai dire, Burial at Sea maximise l’aspect fan service en mêlant sur tous les fronts les univers de BioShock et BioShock Infinite. Scénario, environnements, et même gameplay fusionnent comme on ne l’avait encore jamais vu. C’est ainsi qu’on retrouve en plein Rapture des lignes d’aerotram où s’accrocher, tandis qu’Elizabeth importe sous l’eau ses différentes capacités, notamment en ce qui concerne le crochetage, la découverte de ressources, et l’ouverture de failles. La recette fonctionne très bien, et notre cerveau s’en trouve agréablement chamboulé. L’hémisphère droit a l’impression de se trouver dans BioShock tandis que le gauche est certain de jouer à BioShock Infinite ! Le comble est atteint quand on s’aperçoit que certaines fonctionnalités découvertes dans le jeu de 2013 sont bien plus utiles dans Rapture que dans Columbia. Ainsi, la possibilité de poser des pièges (via un appui long sur la commande servant à lancer les sorts) trouve nettement plus son intérêt dans des lieux confinés que dans de grands espaces ouverts.
Qu’on se le dise, Burial at Sea n’est en rien un segment de BioShock Infinite qui aurait été laissé volontairement de côté ! Au contraire, il s’agit bel et bien d’un nouveau jeu, dont le développement n’a été véritablement entamé qu’après la sortie de l’aventure initiale."
L’intelligence artificielle des ennemis a d’ailleurs été recodée, afin de mieux convenir aux couloirs étroits et aux pièces de taille raisonnable. Tant qu’ils ne sont pas en alerte, nos adversaires nous laissent ainsi le loisir de planifier nos attaques et nous permettent même de jouer la discrétion. En s’accroupissant pour faire moins de bruit et en abordant ses victimes par l’arrière, Booker peut les tuer en un seul coup de mêlée. Il est d’ailleurs conseillé d’utiliser cette méthode autant que possible, car les munitions peuvent vite venir à manquer lors des combats. Au passage, signalons aux fanatiques des armes qu’un nouveau fusil fait son apparition. Sorte de rayon laser micro-ondes, le "Radar Range" est parfait pour faire exploser les ennemis. Dommage d’ailleurs qu’on ne le découvre que dans le dernier chapitre de cette aventure. Celle-ci vous réserve une fin twistée dont Ken Levine a le secret, et qui se dévoile au bout de deux ou trois heures de jeu, selon qu’on se dépêche ou qu’on visite attentivement l’ensemble des lieux (la seconde solution étant évidemment préférable). Arrivés au bout de ce contenu téléchargeable, que nous nous garderons bien de noter aujourd’hui puisqu’il en est encore au stade de la beta, un constat s’impose : Irrational Games redonne ses lettres de noblesse à la pratique souvent galvaudée des DLC. Qu’on se le dise, Burial at Sea n’est en rien un segment de BioShock Infinite qui aurait été laissé volontairement de côté ! Au contraire, il s’agit bel et bien d’un nouveau jeu, dont le développement n’a été véritablement entamé qu’après la sortie de l’aventure initiale. On ne connaît d’ailleurs toujours pas sa date de sortie exacte, mais sachez tout de même que vous devriez pouvoir en profiter avant les fêtes. Quant à l’épisode deux, c’est encore une autre histoire (enfin, façon de parler…). Tout juste savons-nous que nous contrôlerons cette fois Elizabeth, et que l’accent devrait être encore plus mis sur l’infiltration. Sachant que Ken Levine a œuvré sur le tout premier Thief, les espoirs les plus fous sont permis !