Battleborn : on a testé le mode "Incursion", que vaut-il ? Nos impressions
Pour la troisième fois depuis l’officialisation de son développement, nous avons pu mettre les mains durant quelques heures sur Battleborn, le FPS compétitif aux forts accents de MOBA venu des écuries Gearbox Software. Durant cette nouvelle session, l’idée était d’abord de découvrir les vingt-cinq personnages plus en profondeur, mais aussi de jeter un œil au mode Incursion. Révélé la semaine passée par 2K, il met aux prises deux équipes de héros dans un affrontement inspiré de ceux proposés par les MOBA.
Face à l’ogre en puissance qu’est l’Overwatch de Blizzard, 2K Games essaie d’occuper l’espace médiatique avec son Battleborn, qui sortira le 3 mai prochain. Nous avons donc à nouveau été invités à venir mettre les mains sur le titre de Gearbox Software. Cette fois-ci, le roster de vingt-cinq personnages nous était complètement ouvert et nous avons pu essayer le PvP avec le mode Incursion, tout juste mis en lumière par l’éditeur.
La première partie de cette preview était donc consacrée à un chapitre du mode Campagne, destiné à être joué à cinq en coop’. Il s’agissait en réalité d’une version rallongée d’un épisode que nous avions eu le loisir d’essayer il y a quelques mois. Idéal pour découvrir de nouveaux protagonistes donc. Car oui, le roster est au cœur de ce FPS mêlant la loufoquerie des Borderlands et un gameplay fortement influencé par les MOBA. Chacun des vingt-cinq héros du lancement est donc inspiré d’un univers particulier et dispose d’un profil précis, correspondant notamment à la faction à laquelle il appartient, mais également à son équipement. Des healers, des tanks, des snipers, des combattants à longue, moyenne ou courte distance, des épéistes, des soldats, des unités volantes, des spécialistes de l’infiltration, des monstres et même un catcheur. Indéniablement, il y a de tout dans Battleborn et le but c’est que vous trouviez à la fois le design et le rôle qui vous plaît.
On l’a encore vu pendant cette première phase centrée sur la coop’, la coordination et le choix de la structure de l’équipe seront essentiels pour survivre. Ainsi, nos estimés collègues qui jouaient en parallèle dans une autre partie, ont cruellement manqué d’un soigneur aux moments les plus corsés du niveau et ont ainsi dépensé toutes leurs vies jusqu’à l’échec final. De notre côté, nous avons trouvé (un peu par hasard, il faut bien l’admettre) un équilibre intéressant en assemblant notamment une unité volante très mobile (Benedict), un tank chargé du corps-à-corps et des combattants plus polyvalents (comme Thorn). Un mix très efficace au sein duquel nous avons joué le rôle du bourrin, dans la peau d’El Dragon, le catcheur aux bras bioniques complètement WTF. Pendant que les autres personnages se balancent balles, flèches, couteaux et autres projectiles consensuels, lui se lance, bras ouverts, dans des coups de la corde à linge (une capacité assez incontrôlable d’ailleurs) ou se jette de tout son poids sur le sol, causant une zone de dégâts au point d’impact. Le tout avec une verve parfaitement ridicule. Ce chapitre a également été l’occasion de découvrir un combat de boss colossal, requérant une totale coordination entre les cinq membres de l’équipe mais aussi des phases où le jeu coupe votre groupe en deux, pour activer un mécanisme par exemple. Une bonne idée, tant que les deux parties ont de quoi s’amuser pendant qu’ l’autre remplit sa tâche.
Une fois le boss abattu, nous nous sommes donc lancés dans une session du fameux mode Incursion, qui est le stigmate le plus évident de l’ascendance MOBA de Battleborn. Il s’agit donc de PvP, à cinq contre cinq, sur une map parcourue de routes (les lanes) à la manière des LoL et consorts. Le but pour chaque équipe est d’abattre les deux sentinelles-robots adverses, qui patrouillent autour de leurs bases respectives. Mais, à moins de vouloir mourir très rapidement et très inutilement, hors de question de les attaquer de manière frontale. Il faut d’abord escorter des groupes de petits droïdes générés par votre base et dont la mission est de réduire le bouclier des sentinelles à néant pour ouvrir une brèche. Bien entendu, l’équipe adverse ne va pas vous laisser faire : elle peut s’attaquer directement à vous et vos coéquipiers, aux droïdes ou bien tenter de recruter des Mercenaires Thrall sur le champ de bataille pour changer le rapport de force. Il suffit simplement de trouver leur camp et de les battre pour les convaincre de rejoindre la mêlée.
Si on ajoute à cela la récupération de cristaux pour la construction et l’amélioration de tourelles, ou encore l’invocation de robots offensifs, on peut dire que le mode Incursion incite à l’exploration et à l’utilisation de toute la largeur de la map. Seulement, l’impossibilité de guider concrètement les minions a souvent mené à des goulots d’étranglement où se concentraient les affrontements. D’autre part, comme dans les MOBA, certaines classes sont beaucoup plus difficiles à jouer que d’autres dans ce mode précis, et certaines sont même carrément velues. Vu le nombre de facteurs à gérer, les combattants de corps-à-corps sont ainsi particulièrement difficiles à soutenir. Quant aux héros volants (trop puissants) ou ceux axés sur l’infiltration (trop faibles) ils auront encore besoin, comme nous l’a confirmé le studio, d’un équilibrage.
CHACUN SA ROUTE
UNE QUESTION D'ÉQUILIBRE
On l’a encore vu pendant cette première phase centrée sur la coop’, la coordination et le choix de la structure de l’équipe seront essentiels pour survivre. Ainsi, nos estimés collègues qui jouaient en parallèle dans une autre partie, ont cruellement manqué d’un soigneur aux moments les plus corsés du niveau et ont ainsi dépensé toutes leurs vies jusqu’à l’échec final. De notre côté, nous avons trouvé (un peu par hasard, il faut bien l’admettre) un équilibre intéressant en assemblant notamment une unité volante très mobile (Benedict), un tank chargé du corps-à-corps et des combattants plus polyvalents (comme Thorn). Un mix très efficace au sein duquel nous avons joué le rôle du bourrin, dans la peau d’El Dragon, le catcheur aux bras bioniques complètement WTF. Pendant que les autres personnages se balancent balles, flèches, couteaux et autres projectiles consensuels, lui se lance, bras ouverts, dans des coups de la corde à linge (une capacité assez incontrôlable d’ailleurs) ou se jette de tout son poids sur le sol, causant une zone de dégâts au point d’impact. Le tout avec une verve parfaitement ridicule. Ce chapitre a également été l’occasion de découvrir un combat de boss colossal, requérant une totale coordination entre les cinq membres de l’équipe mais aussi des phases où le jeu coupe votre groupe en deux, pour activer un mécanisme par exemple. Une bonne idée, tant que les deux parties ont de quoi s’amuser pendant qu’ l’autre remplit sa tâche.
On l’a encore vu pendant cette première phase centrée sur la coop’, la coordination et le choix de la structure de l’équipe seront essentiels pour survivre
Une fois le boss abattu, nous nous sommes donc lancés dans une session du fameux mode Incursion, qui est le stigmate le plus évident de l’ascendance MOBA de Battleborn. Il s’agit donc de PvP, à cinq contre cinq, sur une map parcourue de routes (les lanes) à la manière des LoL et consorts. Le but pour chaque équipe est d’abattre les deux sentinelles-robots adverses, qui patrouillent autour de leurs bases respectives. Mais, à moins de vouloir mourir très rapidement et très inutilement, hors de question de les attaquer de manière frontale. Il faut d’abord escorter des groupes de petits droïdes générés par votre base et dont la mission est de réduire le bouclier des sentinelles à néant pour ouvrir une brèche. Bien entendu, l’équipe adverse ne va pas vous laisser faire : elle peut s’attaquer directement à vous et vos coéquipiers, aux droïdes ou bien tenter de recruter des Mercenaires Thrall sur le champ de bataille pour changer le rapport de force. Il suffit simplement de trouver leur camp et de les battre pour les convaincre de rejoindre la mêlée.
A PEAUFINER
Si on ajoute à cela la récupération de cristaux pour la construction et l’amélioration de tourelles, ou encore l’invocation de robots offensifs, on peut dire que le mode Incursion incite à l’exploration et à l’utilisation de toute la largeur de la map. Seulement, l’impossibilité de guider concrètement les minions a souvent mené à des goulots d’étranglement où se concentraient les affrontements. D’autre part, comme dans les MOBA, certaines classes sont beaucoup plus difficiles à jouer que d’autres dans ce mode précis, et certaines sont même carrément velues. Vu le nombre de facteurs à gérer, les combattants de corps-à-corps sont ainsi particulièrement difficiles à soutenir. Quant aux héros volants (trop puissants) ou ceux axés sur l’infiltration (trop faibles) ils auront encore besoin, comme nous l’a confirmé le studio, d’un équilibrage.
Notre degré d’attente
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