THQ GW 2011 > Red Faction Armageddon

Considérée pendant longtemps comme une nouvelle terre promise pour une Humanité à la dérive, la planète Mars fut surtout le nouveau théâtre de guerre de plusieurs factions qui n’avaient qu’une seule chose en tête : faire régner le chaos. Deux générations se sont écoulées depuis les événements du précédent Red Faction Guerrilla mais Mars porte toujours les stigmates de ces affrontements barbares. Pire encore, depuis l’arrivée d’un corps céleste, la planète rouge n’est plus vraiment accueillante et les machines ont tout bonnement cessé de fonctionner. Résultat : les survivants se sont réfugiés sous terre en attendant un avenir plus propice. C’est dans cette ambiance apocalyptique que le joueur endosse le rôle de Darius, petits-fils de Mason, désormais relégué au rang de vieux souvenir. Le contexte est aujourd’hui certes différent mais l’envie de tout détruire est resté intact. Ce n’est d’ailleurs pas un hasard si l’on dispose d’un armement de taille pour satisfaire cette envie de destruction massive. Si le marteau est toujours d’actualité, les armes à feu sont nettement plus efficace pour réduire à néant les décors alentours et les ennemis quelque peu récalcitrants. Car il ne faut pas perdre de vue la principale attraction de ce Red Faction Armageddon : le GeoMod, son fameux système de destruction, l’un des points clefs de la série.

Alerte Rouge

Tout faire sauter parce que c’est fun, c’est une chose, mais le faire au service d’un gameplay, c’est encore mieux ! C’est à partir de ce leitmotiv que Red Faction Armageddon a été bâti, et même si la plupart du jeu se déroule dans des couloirs confinés, tout a été pensé pour que l’on puisse exprimer cette rage permanente. D’ailleurs, le fait de pouvoir choisir ses armes au début de chaque niveau est un atout non négligeable. Il est possible en effet d’attribuer jusqu’au quatre armes différentes, sélectionnables à partir de la croix directionnelle de la manette. Les amateurs de feux d’artifice choisiront sans hésiter le Plasma Gun qui permet de balancer une vague d’énergie capable de traverser les murs en faisant le ménage sur son passage, tandis que les plus stratagèmes préfèreront l’utilisation du Magnet Gun, très efficace quand il s’agit d’envoyer un baril d’explosif sur la gueule de l’une de ces créatures martiennes. Le marteau, malgré sa faible portée n’est pas une arme à négliger et se montrera à l’inverse vraiment efficace lors de combats au corps-à-corps. Il y a aussi le Nanoforge qui permet de reconstruire en un temps record n’importe quel objet détruit du décor pour non seulement, accéder à des passages à première vue disparus, mais aussi réparer les bêtises qu’on aurait vu quelques minutes avant. Attention tout de même, car la reconstruction hâtive d’éléments environnementaux peut s’avérer être un piège en cas de mauvaise utilisation…

Bien décidé à casser la baraque, dans tous les sens du terme, Red Faction : Armageddon a donc délaissé le côté open world du précédent épisode pour une narration plus structurée, plongeant le joueur dans une atmosphère plus sombre et surtout plus sérieuse."

Bien décidé à casser la baraque, dans tous les sens du terme, Red Faction : Armageddon a donc délaissé le côté open world du précédent épisode pour une narration plus structurée, plongeant le joueur dans une atmosphère plus sombre et surtout plus sérieuse. Terminées ces missions annexes où l’on parcourait la surface de Mars à bord de véhicules pas franchement contrôlables, place à de l’action brute, qui décoiffe, mais qui permet toujours de prendre le contrôle d’engins divers et variés. Parmi ceux-là, on ne peut s’empêcher de penser à cet exosquelette en métal qu’il est possible d’endosser. Il permet non seulement de se protéger des créatures envahissantes, mais aussi de décupler notre puissance de frappe avec une mitraillette aux munitions illimitées et au lance-roquettes bien pratique. C’est d’autant plus jouissif que cette armure se révèle être plutôt souple dans ses déplacements et que son autonomie est suffisamment importante pour terminer un niveau tout entier, sans à se soucier de sa jauge d’énergie. Mais ce nanosquelette ne sera le seul véhicule sur pattes que l’on pourra piloter puisque Volition nous a révélé qu’il sera possible de prendre le contrôle d’une espèce de machine arachnide, permettant de traverser des pièces complètement submergées par de la lave. Il n’y a plus qu’à attendre la sortie du jeu, prévue pour le mois de mai prochain, pour savoir si ce retour aux sources sera salvateur ou pas…