THQ GD > Red Faction : Guerrilla

Alors qu’on la pensait morte et enterrée, la série Red Faction a fait son grand come-back il y a quelques mois, en février dernier plus précisément, au moment où THQ nous annonçait l’arrivée d’un troisième épisode sur PC, PlayStation 3 et Xbox 360. S’il va falloir patienter jusqu’en 2009 pour voir le jeu débarquer dans les bacs, nous avons pu nous essayer le temps de quelques parties lors du THQ Gamer’s Day. On vous livre nos impressions quasi à chaud.
Réputé pour son GeoMod, un système
permettant de détruire des pans entiers de décors pour se frayer un chemin, le
label Red Faction a longtemps fait figure de proue lorsqu’on évoquait le terme
de destruction massive. Après deux épisodes somme toute réussis, la franchise a
subitement battu en retraite pour des raisons jusqu’à présent inexpliquées. Il
aura fallu attendre cette édition 2008 du Gamer’s Day de THQ pour comprendre
que le studio Volition planche sur ce troisième épisode depuis plus de quatre
ans déjà ! Avènement des nouvelles consoles, changement de supports et
remises en question ont aussitôt retardé le projet qui, après quelques
déconvenues, semble prêt à faire son grand retour sur le devant de la scène,
massue à la main. Au moins.
Hammer to fall
A l’issu de brainstorming
certainement mouvementés, les hauts responsables de Volition ont voté à main
levée pour le changement pour ce Red Faction : Guerrilla. A nouveaux
supports, nouvelle vision des choses puisque ce troisième opus se permet de
bousculer les codes qui régissaient la série. D’un First Person Shooter des
plus classiques, la série passe dans la famille – aussi classique – des Third
Person Shooter, un genre très apprécié en ce moment depuis qu’un certain Gears
of War a bâti de nouvelles bases. Dans la même veine que ce dernier, le joueur
déplacera un soldat avec une caméra placé à hauteur des épaules, ce qui permet
un panorama assez large et un champ d’action plutôt pas mal. Egalement de la même
manière que le chef d’œuvre d’Epic Games, Red Faction : Guerrilla autorisera les jeux de cache-cache avec les éléments du décor. Ainsi, notre
héros sera capable de s’adosser à un mur pour se mettre à l’abri, longer les
murs pour ne pas se faire voir des ennemis et franchir quelques obstacles pour
passer rapidement à l’attaque. Sur la démo jouable lors de l’événement, quatre
armes étaient mises à disposition par le biais d’une interface intuitive. La
première, assez originale, n’était autre que la massue, symbole de ce nouveau
Red Faction et bien utile aussi pour détruire n’importe quel élément du décor.
Puissant pour se débarrasser de l’ennemi au corps à corps, le marteau devient
rapidement inutile lorsqu’il faut affronter des ennemis armés jusqu’aux dents
et pilotant des véhicules blindés. Fort heureusement, l’arsenal disponible
permet d’utiliser des armes de poing, un lance-missiles ou bien encore des
mines adhésives, assez efficaces lorsqu’il faut faire sauter un tank un peu
trop dérangeant.
D’un First Person Shooter des plus classiques, la série passe dans la famille – aussi classique – des Third Person Shooter, un genre très apprécié en ce moment depuis qu’un certain Gears of War a bâti de nouvelles bases."
Histoire de garder un certain lien
de parenté avec les deux premiers volets, Red Faction : Guerrilla autorise
également le pilotage de divers véhicules. Véhicules tous terrains, blindés,
chars et autres tanks, il sera également possible de piloter de puissants
méchas pour affronter des boss dignes de ce nom, nous a-t-on soufflé dans le
creux de l’oreille. Comme on pouvait se l’imaginer, Red Faction : Guerrilla se distingue avant tout par le fameux système du GeoMod, véritable
argument de poids pour faire-valoir les capacités techniques du jeu et de ce
moteur 3D flambant neuf ! Car en plus d’afficher des graphismes de haute
volée, oui n’ayons pas peur de nous lancer, l’engine de Red Faction : Guerrilla permet la destruction de n’importe quel élément du décor, aussi
minime soit-il. De la vieille caisse de bois aux bâtiments en béton, en passant
par des murs, des portes, de vitres et j’en passe, rien ne résistera à l’envie
de tout fracasser. Une réaction somme toute primaire, on le conçoit, mais
hautement jouissif. Développé au service du gameplay, le GeoMod devrait à
nouveau être utilisé pour ne pas faire uniquement figure de vitrine
technologique ; c’est du moins ce que les développeurs sur place nous ont
confirmé. Il nous tarde maintenant de découvrir une version plus avancée du
jeu, en espérant que les décors désertiques ne seront pas uniquement le thème
de ce nouvel épisode qui promet. Réponse promise en 2009.



