Test également disponible sur : Wii

Test Resident Evil : The Darkside Chronicles sur Wii

Test Resident Evil : The Darkside Chronicles
La Note
note Resident Evil : The Darkside Chronicles 12 20

Même s’il s’avère meilleur que The Umbrella Chronicles, Resident Evil : The Darkside Chronicles ne fait pas le poids face à Dead Space : Extraction, c’est clair. Moins immersif, moins profond, moins dynamique, le titre de Cavia affiche encore trop de carences - notamment au niveau de l'I.A. - qui l’empêchent de prendre son envol. Cela dit, l’ergonomie remaniée, les nombreux bonus à débloquer et les parties en coopération sont des qualités à coté desquelles on ne peut pas passer, surtout si l’on est fan de la série. C’est déjà ça de pris.


Les plus
  • Les parties en coopération
  • Durée de vie convenable
  • La prise en main
Les moins
  • L'I.A. totalement dépassée
  • Fragile graphiquement
  • Soporifique


Le Test

Conscient que Resident Evil : The Umbrella Chronicles a failli ruiner la carrière de la Wiimote deux ans plus tôt, Capcom tente de se faire pardonner cette fois-ci avec Resident Evil : The Darkside Chronicles, une suite qui intercale des chapitres ignorés par le premier épisode. Mais la donne n'est plus tout à fait la même : Dead Space : Extraction est sorti entre-temps et les zombies de Raccoon City n'inspirent plus vraiment la peur. C'est dans ce contexte difficile que les développeurs de Cavia vont tenter de donner définitivement le goût du sang sur rail.


Incarner Leon S. Kennedy aux cotés de Jack Krauser - ou inversement -, un vieux fantasme que permet d'assouvir Resident Evil : The Darkside Chronicles en pleine jungle sud-américaine, d'entrée de jeu tant qu'à faire. Ceux qui ont goûté à Resident Evil 4 apprécieront la démarche, c'est certain. Mais la trame scénaristique du jeu repose avant tout sur des épisodes dédiés à Resident Evil 2 et Resident Evil : Code Veronica, une pirouette efficace pour éclaircir certaines zones d'ombre et faire de jolis clins d'oeil aux fans de la série. Le titre de Cavia ressuscite ainsi Ada Wong, William Birkin et même l'armurier de Resident Evil 2 ; quand même. Naturellement, les développeurs procèdent à une seconde visite des lieux qui n'a pas le même impact, vue subjective oblige. En termes de réalisation, Resident Evil : The Darkside Chronicles se montre moins solide que Dead Space : Extraction, mais mieux fichu que The Umbrella Chronicles. Ce n'est pas du grand art non plus, surtout que les détails ne se bousculent pas à l'écran. On notera même une certaine inégalité entre les niveaux, et il faudra éviter de prolonger son séjour dans les égouts pour garder ses yeux en bonne santé. Sans surprise, on retrouve le bestiaire qui a forgé le succès de la série, avec tout de même quelques petits nouveaux à l'image des crapauds aussi costauds que ceux du pays. On s'abstiendra de spoiler sur les boss pour ne pas se faire croquer la jugulaire, et on précisera juste que ceux-ci respectent la tradition Resident Evil. Pas nécessairement immenses, ils demanderont toutefois que l'on vide les chargeurs avec un minimum de précision pour les mettre au sol. Malheureusement, l'intensité que l'on peut ressentir dans les gunfights ne perdure pas tout au long du jeu. 

L'Empire du Côté Obscur

Car Resident Evil : The Darkside Chronicles est d'une mollesse redoutable et ne parvient pas à surprendre. On devine à quel moment un zombie va surgir, on sait que les cadavres au sol vont forcément se lever à l'occasion d'un deuxième passage, même après avoir reçu une première salve de balles ; le genre de détail à vous mettre de mauvaise humeur pour la journée. Secouer la caméra dans tous les sens pour simuler la panique n'est certainement pas l'idée du siècle et empêche de récupérer les items éparpillés ici et là, quand il ne faut pas ajuster un Licker ou une tarentule. Le fusil à pompe, la mitraillette et le magnum deviennent rapidement les meilleurs amis dans Resident Evil : The Darkside Chronicles, surtout en "Difficile" où les monstres sont capables d'encaisser plusieurs cartouches avant de capituler. En solo, il ne faudra pas compter sur l'I.A. qui ne sait pas se servir d'une arme apparemment, mais faire tout de même en sorte de préserver sa jauge d'énergie pour ne pas gaspiller un spray synonyme de continue ici. On comprend alors rapidement que le jeu de tir de Cavia est plus confortable avec un pote à ses cotés, même si les munitions sont communes quand on sélectionne le même pistolet juste avant de débuter le chapitre ; une astuce qui évite de se chamailler quand la vie de la petite Sherry est en jeu. Même topo pour les lingots qui permettent d'améliorer l'arsenal entre chaque mission : mieux vaut discuter des upgrades avant de partir au combat. Question prise en main, The Darkside Chronicles offre bien entendu la possibilité de jouer avec le Wii Zapper qu’il exploite de façon intelligente mine de rien, car les différentes actions peuvent être déclenchées via la touche Z, sans être obligé de se tordre l’index avec le bouton A. Quant aux armes, elles sont chacune assignées à une direction du stick analogique afin de passer de l’une à l’autre en une fraction de seconde. Bien vu. Si à la base la durée de vie du jeu a été légèrement revue à la hausse par rapport au premier épisode, les plus téméraires pourront toujours s'adonner au scoring pour ensuite partager leurs résultats en ligne via le Nintendo Wi-Fi Connection. Enfin, la qualité du doublage ne laissera pas un souvenir impérissable dans les oreilles ; même pas les grognements des zombies.





Réagir à cet article Réagir à cet article


Autres articles

Resident Evil : The Darkside Chronicles Voilà des astuces pour Resident Evil : The Darkside Chronicles. 4 | 31/12/2010, 11:29
Resident Evil : The Darkside Chronicles - Bonus Costume Dans cette vidéo de Resident Evil : The Darkside Chronicles, Capcom nous montre les costumes bonus qu'il sera possible de débloquer. 13/11/2009, 19:19