La Note
15 20
On pourrait accuser Lumines Electronic Symphony de se reposer sur ses acquis, mais avec une formule ultra rodée et dont l'efficacité a déjà été prouvée à plusieurs reprises, il ne fallait pas non plus s'attendre à une révolution pour ce premier jet sur PS Vita. Il faudra donc se contenter d'un contenu limité, sans multijoueur en ligne, mais avec la présence du mode "Bloc monde" qui donne un parfum social à Lumines Electronic Symphony. Une frustration heureusement compensée par une réalisation colorée sans faille, et une playlist à forte consonance électro dont on ne se lasse jamais. Bref, du Lumines en puissance.15 20
Retrouvez plus bas la suite de notre test de Lumines Electronic Symphony
Les plus
- Un concept addictif
- Visuellement pétillant
- Des mélodies entraînantes
- Du challenge à revendre
- La puissance des avatars
Les moins
- Où est le jeu en ligne ?
- Le contenu léger
- Risque de ne pas plaire à tout le monde
- Commandes tactiles inconfortables
Le Test
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Le line-up de lancement d'une nouvelle console se doit de contenir des valeurs sûres, ce qui explique la présence de Lumines Electronic Symphony parmi les premiers jeux disponibles sur PS Vita. Le concept de Tetsuya Mizuguchi, le créateur de Rez, a beau avoir bousillé des neurones depuis la sortie du premier Lumines sur PSP en 2004, les initiés continuent d'en redemander. Preuve que la licence agit comme une véritable drogue dure, surtout sur les néophytes qui découvrent autre chose que Tetris et Columns. Et quand ça tient dans le creux de la main, c'est encore plus difficile de décrocher.
Vous l'aurez sans doute déjà compris : à l'image de ses prédécesseurs, Lumines Electronic Symphony se montre archi addictif une fois que l'on en a saisi le principe et les subtilités. Plus concrètement, il s'agit d'assembler des carrés de même couleur afin de former des blocs qu'un laser vient désintégrer à chacun de ses passages, tel un métronome qui donne la mesure. Simple, efficace, mais aussi vicieux. En effet, le rythme de la ligne lumineuse varie en fonction du tempo de la musique (souvent électro) qui orchestre la partie, tandis que les blocs tombent de plus en plus vite au fur et à mesure que l'on enchaîne les niveaux. A vrai dire, l'impact des morceaux sur le gameplay est difficilement palpable lors des premières minutes de jeu, acclimatation oblige. Il faut que les affaires se corsent un peu plus pour capter qu'un balayage rapide du laser permet de s'extirper de situations tendues, alors qu'une musique beaucoup plus lente favorise souvent une mort à petit feu. En fait, Lumines Electronic Symphony impose d'adapter son jeu en fonction des mélodies qui bercent la partie, et la vérité d'il y a cinq minutes ne sera pas forcément celle du quart d'heure d'après. Grisant. Même le design des blocs est susceptible de faire la misère aux yeux car il change d'un niveau à l'autre, ce qui rappelle que Lumines est aussi un spectacle visuel en plus d'être un excellent jeu de réflexion. L'arrière-plan dynamique ajoute du challenge lorsque les choses s'accélèrent, et il devient alors facile de perdre le fil lorsque le regard est attiré par un détail. Bref, le danger est partout mais il est quand même possible de s'appuyer sur les avatars, qui offrent l'occasion d'accéder à des capacités spéciales salvatrices, aussi bien en solo qu'en multi.
On pense d'abord aux blocs chaînes avec lesquels on peut se débarrasser des blocs voisins de la même couleur. Il y a aussi le bloc mélange qui permet de sauver sa peau quand on est au bord de la rupture, même s'il est censé semer le désordre en inversant la couleur des blocs avec lesquels il entre en contact. Dans les nombreuses parties que nous avons pu faire dans le métro et le Transilien, à aucun moment le bloc mélange ne nous a mis en panique. Sans doute parce que nous avons pris soin, à chaque fois, de ménager des zones vides pour réduire ses effets. Mais même sans tenir compte de cette précaution, l'inversion des couleurs est rarement fatale dans Lumines Electronic Symphony, et empêche seulement de soigner le high score. Ces capacités spéciales peuvent être activées de deux façons : soit en effaçant les blocs et en multipliant les combos, soit en tapotant sur le pavé tactile arrière de la console pour faire monter la jauge d'avatar. Notons que les avatars peuvent aussi servir à ralentir la progression de l'adversaire en multi, en inversant par exemple la rotation des blocs. Jouissif. Quoi qu'il en soit, c'est toujours une affaire de stratégie dans Lumines Electronic Symphony, et il est préférable de passer par les côtés, au lieu d'insister dans l'axe par où tombent les blocs. Utiliser toute la largeur de la cuve et opter pour la lecture horizontale, c'est aussi ce qui explique pourquoi la série se démarque des autres titres du même genre. On patauge un peu au départ mais les réflexes arrivent rapidement, et avec de l'entraînement on finit même par anticiper les coups tordus. En termes de contenu, Lumines Electronic Symphony ne fait malheureusement pas autant rêver, et il est étonnant que le jeu en ligne n'ait pas été exploité plus que ça ; du moins en ce qui concerne le mode "Duel" qui se limite au ad hoc. En "Bloc monde", c'est l'aspect social du jeu qui est mis en avant puisque l'ensemble de la communauté dispose de 24 heures pour venir à bout d'un bloc gigantesque, grâce au nombre de carrés effacés par chacun durant la journée. Un bon moyen de récolter des bonus et des points d'expérience, bien que les modes "Voyage", "Contre-la-montre" et "Expert" en solo offrent aussi l'occasion de parfaire son statut.
Même le design des blocs est susceptible de faire la misère aux yeux car il change d'un niveau à l'autre, ce qui rappelle que Lumines est aussi un spectacle visuel en plus d'être un excellent jeu de réflexion."
On pense d'abord aux blocs chaînes avec lesquels on peut se débarrasser des blocs voisins de la même couleur. Il y a aussi le bloc mélange qui permet de sauver sa peau quand on est au bord de la rupture, même s'il est censé semer le désordre en inversant la couleur des blocs avec lesquels il entre en contact. Dans les nombreuses parties que nous avons pu faire dans le métro et le Transilien, à aucun moment le bloc mélange ne nous a mis en panique. Sans doute parce que nous avons pris soin, à chaque fois, de ménager des zones vides pour réduire ses effets. Mais même sans tenir compte de cette précaution, l'inversion des couleurs est rarement fatale dans Lumines Electronic Symphony, et empêche seulement de soigner le high score. Ces capacités spéciales peuvent être activées de deux façons : soit en effaçant les blocs et en multipliant les combos, soit en tapotant sur le pavé tactile arrière de la console pour faire monter la jauge d'avatar. Notons que les avatars peuvent aussi servir à ralentir la progression de l'adversaire en multi, en inversant par exemple la rotation des blocs. Jouissif. Quoi qu'il en soit, c'est toujours une affaire de stratégie dans Lumines Electronic Symphony, et il est préférable de passer par les côtés, au lieu d'insister dans l'axe par où tombent les blocs. Utiliser toute la largeur de la cuve et opter pour la lecture horizontale, c'est aussi ce qui explique pourquoi la série se démarque des autres titres du même genre. On patauge un peu au départ mais les réflexes arrivent rapidement, et avec de l'entraînement on finit même par anticiper les coups tordus. En termes de contenu, Lumines Electronic Symphony ne fait malheureusement pas autant rêver, et il est étonnant que le jeu en ligne n'ait pas été exploité plus que ça ; du moins en ce qui concerne le mode "Duel" qui se limite au ad hoc. En "Bloc monde", c'est l'aspect social du jeu qui est mis en avant puisque l'ensemble de la communauté dispose de 24 heures pour venir à bout d'un bloc gigantesque, grâce au nombre de carrés effacés par chacun durant la journée. Un bon moyen de récolter des bonus et des points d'expérience, bien que les modes "Voyage", "Contre-la-montre" et "Expert" en solo offrent aussi l'occasion de parfaire son statut.
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