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Bomberman réussit donc sa mission sur PSP. Toujours indémodable malgré les années, il promet des soirées mémorables en multijoueurs mais le mode solo a particulièrement bénéficié de petits bonus pour se suffire à lui-même.
- Indémodable
- Réalisation colorée et sympathique
- Challenges variés
- Possibilité de jouer à plusieurs avec une seule cartouche
- Inventaire peu claire
- Quelques difficultés pour bien placer son avatar sans se faire prendre par le feu.
Bomberman a vu le jour dans les années 80, soit à la même époque qu’un certain Pac-Man. Tout comme ce dernier, le bonhomme a traversé les générations et s’est multiplié sur presque toutes les plates-formes existantes. Pas démodé pour un sou, il débarque enfin sur PSP, pour notre plus grand plaisir.
Le concept est extrêmement simple, connu de tous et réussi pourtant encore à fédérer des millions de joueurs autour de lui. On dispose de trois minutes, montre en main, pour éliminer ses adversaires. Pour cela, on peut poser une bombe à retardement et dont la déflagration touche les cases adjacentes, qu'elles soient verticales et horizontales. De nombreux items à l’influence variable peuvent être ramassés suite à la destruction d’une caisse. On peut ainsi améliorer la portée de ses explosions, passer à travers les murs, poser plusieurs bombes simultanément, accélérer ses mouvements, laisser traîner des mines, etc. A partir de là, il faut avoir un certain sens du calcul et beaucoup de réflexes pour l’emporter. Ajoutons à cela un maximum de fun et la recette prend à nouveau. C’est d’autant plus vrai en multijoueur et cette version permet même d’en profiter jusqu’à quatre joueurs avec une seule cartouche.
Bombe sexuelle
En solo, l’intelligence artificielle n’est pas si mauvaise du tout et se défend plutôt bien. Un total de 17 maps permettent de prolonger et varier les plaisirs. En effet, certains terrains de jeu présentent même quelques spécificités : tunnel, tapis roulant, sol enneigé glissant, vitesse 8 fois plus rapide, cases téléportantes, environnements réduits, etc. Plusieurs options sont paramétrables comme le niveau de ses adversaires et leur taux d’handicap, l’apparition aléatoire d’items, l’activation de la "revanche" ou encore le temps autorisé entre chaque round. Ce dernier est assez important puisqu’en dessous des 40 secondes, l’environnement se rétrécit très rapidement jusqu’à piéger les derniers survivants en lice jusqu’à qu’un (voire aucun) ne soit désigné vainqueur. Dans le cas où l’on aurait failli, on a la possibilité de tourner tout autour du labyrinthe pour y envoyer des bombes à l’intérieur et peut-être même y reprendre sa place en réussissant à enfler un des adversaires. Pour renouveler encore davantage l’intérêt, Bomberman dispose également d’un mode histoire. Ainsi, un personnage malveillant a étendu son influence sur 7 nouvelles planètes et Bomberman aura la dure tâche de les libérer. Pour cela, il faudra passer plusieurs niveaux et enfin une épreuve "boss" permettra de sanctionner votre réussite au bout d’une dizaine de maps accomplies. Pour cela, il faut éliminer tous les ennemis de la carte, souvent pas très futés puis détruire les caisses présentes pour mettre à jour le téléporteur vers le niveau suivant. Accomplir l’ordre inverse fait rarement bon ménage puisque le téléporteur générerait un flot continuel d’ennemis extrêmement rapides, signant presque votre défaite. Dans ce mode, les items sont collectés dans l’inventaire et l’on peut en faire l’usage à n’importe quel moment.