State of Mind : nos impressions sur ce point & click qui a de la gueule
Second jeu présenté par Daedalic, State of Mind est un jeu d’aventure se déroulant dans un univers futuriste. Une nouvelle confrontation entre l’Est et l’Ouest a éclaté, entraînant ainsi une exploitation massive des ressources couplée à un développement intensif des nouvelles technologies. Tout cela cause d’énormes dégâts, aussi bien aux Hommes qu’à la planète alors qu’un grand danger se profile. Dans ce chaos ambiant, on incarne Richard, l’éditeur en chef de The Voice, un magazine pro technologie, alors que notre héro y est farouchement opposé. Accroc à son boulot, Richard n’est pas un parfait, loin de là. Marié et père d’un adorable fils, Richard ne s’occupe pas de sa propre famille et préfère aller jouer avec une autre femme. Mais après un accident qui lui ôte la mémoire, notre héros va avoir une révélation et va tout faire pour rattraper ses erreurs tout en sauvant sa famille d’une inévitable catastrophe.
THIS IS THE VOICE !
Durant votre aventure, vous serez amené à rencontrer cinq autres personnages qui viendront vous prêter main forte. Lors de vos missions, vous ne serez accompagné que d’une seule autre personne, mais il sera possible de les contrôler tous les deux. Ainsi, vous devrez bien souvent permuter entre les deux personnages afin de réaliser certaines actions en simultané. Ainsi, lors de notre prise en main, il fallait aller placer un récepteur téléphonique à la surface et une autre dans une pièce plus éloignée afin de repérer le signal de notre robot de compagnie. Votre aventure se basera donc en grande partie sur la résolution d’énigmes, finalement assez simples mais qui vous demanderont une bonne dose d’observation avant de trouver la solution. Bien sûr, State of Mind ne se limite pas à la simple exploration et vous devrez également gérer vos relations avec vos alliés mais aussi vos ennemis. Si la preview ne nous a pas laissé le temps d’entrevoir le système de relations sociales qui existe dans State of Mind, les développeurs nous ont assuré que nos actions auront des répercussions sur notre monde. Par exemple, en tant que journaliste, vous serez amené à rédiger des articles traitant de la société. Pour ce faire, vous devrez choisir parmi plusieurs textes imposés qui s’avèrent corrosifs ou alors très élogieux et flatteur à l’égard de la société. Bien sûr, en fonction du ton que vous aurez choisi, votre article vous attirera les foudres de certains quand d’autres viendront tout de suite vous apporter leur aide. Ce sera donc à vous de décider de quel côté de la balance vous allez pencher.
Si visuellement le jeu n’arrive pas à la cheville des cadors actuels, il arrive pourtant à se démarquer de nombreuses productions grâce à une direction artistique maîtrisée et qui apporte une véritable âme à World 5, le monde dans lequel le joueur évolue.
Premier jeu réalisé en 3D par le studio, State of Mind fait partie des gros paris de Daedalic pour 2017. Si visuellement le jeu n’arrive pas à la cheville des cadors actuels, il arrive pourtant à se démarquer de nombreuses productions grâce à une direction artistique maîtrisée et qui apporte une véritable âme à World 5, le monde dans lequel le joueur évolue. Les environnements regorgent de petits détails et poussent le joueur à explorer les moindres recoins d’une pièce avant de passer à la suivante. Un point positif pour State of Mind, qui compte énormément sur l’exploration de World 5 et l’analyse de ce qui se trouve à notre portée. Malheureusement, les 30 minutes passées en compagnie de State of Mind ne nous auront pas permis d’en apprendre beaucoup plus au sujet du jeu, notamment le fait que le joueur sera amené à évoluer entre deux mondes, un monde ravagé et un autre utopique. En bref, State of Mind s’avère prometteur mais il reste encore énormément de mystère autour du jeu et son gameplay, d’autant plus que les développeurs nous ont assuré une durée de vie d’environ 20 à 25 heures de jeu.