Sega/Platinum Games : des précisions
Contrairement aux papas de Platinum Games, Sega se montre bien plus bavard au moment d’aborder l’accord liant les deux sociétés. Dans une entrevue accordée à nos confrères américains de GameSpot, Simon Jeffery, Président de la branche américaine de la firme de Haneda, et Sean Ratcliffe, Vice-Président de la division Marketing, nous livrent un certains nombre de détails qui étaient passés sous silence lors de la conférence londonienne de la semaine passée. Outre la satisfaction d’avoir accroché un gros poisson face à de nombreux concurrents japonais, qui ne semblaient pas aussi courageux que Sega au moment d’octroyer la liberté de création demandée, nos deux hommes nous précisent qu’il s’agit d’un accord totalement exclusif, et que l’intégralité des titres en production chez Platinum Games sera publiée sous la bannière de Sega. Il en va de même pour les propriétés intellectuelles qui ont été créées pour l’occasion, et qui resteront donc chez Sega en cas de litige. Transformer les noms de Bayonetta, de MADWORLD ou de Infinite Line en franchises fait également partie de la politique de l’éditeur, puisqu’il s’agit d’un simple point de départ pour ces noms qui auront pour mission de percer aussi bien au Japon qu’en Occident, un peu à la manière des Metal Gear Solid, des Devil May Cry et autres Final Fantasy. Nos deux hommes sont d’ailleurs confiants dans la bonne tenue de cette entreprise, et ne s’attardent pas sur le relatif succès commercial des anciennes productions Clover Studios, arguant l’incroyable succès du premier Devil May Cry. D’ailleurs, le prochain titre de Hideki Kamiya, Bayonetta, est décrit par M. Jeffery comme étant la meilleure chose qu’il ait vu sur next gen. Rien que ça.