Saints Row : le multi
Parce que THQ est convaincu de tenir là le premier vrai GTA-like de la Xbox 360, l’éditeur nous a récemment invité à venir essayer le mode multijoueur de Saints Row en réseau local. Quelques mois après la déception que l’on avait ressentie lors de l’E3 dernier, cette session à plusieurs a réussi à changer notre avis sur le jeu. Du moins concernant le mode multijoueur…
Avec une date de sortie approchant à vitesse grand V et un développement qui est sur le point de s’achever, Saints Row s’est à nouveau laisser approcher, le temps de quelques parties en réseau local. THQ tenait absolument à nous faire découvrir le mode multijoueur dans les meilleures conditions possibles. Téléviseurs HD et siège confortables, il ne manquait plus que la climatisation pour nous rafraîchir les aisselles. Première manipulation avant de se lancer dans des affrontements effrénés : la création de son avatar. A l’instar du mode solo, le joueur peut façonner son personnage de la tête aux pieds. Race, corpulence, taille, coupe de cheveux, tenue vestimentaire, accessoires, tout y est pour faire de son héros une vraie star de la rue. Car il faut bien se faire respecter et se démarquer des autres sur le Xbox Live.
Le multi passe ?
S’il n’était pas possible d’avoir accès à l’ensemble des modes multijoueurs dans cette version un peu avancée de Saints Row, THQ nous a clairement certifié que chacun des modes annoncés sera optimisé au mieux lors de la sortie du jeu, toujours calée au 1er septembre prochain. Parmi les modes accessibles, il y avait bien entendu le "Deathmatch". Classique mais efficace, surtout lorsque les maps permettent de varier les situations. Ca tombe bien, parmi les terrains de jeu proposés, il y avait de quoi se la jouer John Rambo, mitraillette ou bazooka à la main ou se prendre pour le Daniel Jackson de Saving Private Ryan, un fusil de snipe dans les mains. Amusant et efficace, le Deathmatch n’est pourtant pas le mode que l’on retiendra de notre session. Non, ce sont davantage les combats par équipe qui ont fait leur petit effet.
Le mode "A la chaîne" par exemple permet de faire affronter deux clans de 4 personnes, où le but est d’assassiner de n’importe quelle manière les membres du gang adverse pour récupérer leur chaîne respective et les ramener le plus vite possible à son QG. Oui pour beaucoup, il s’agit d’un mode Capture the flag déguisé à la sauce wesh wesh. C’est pas faux, sauf qu’ici, il est possible de cumuler les chaînes avant d’aller les déposer dans son coffre-fort. Evidemment, plus le joueur glanera de chaînes et plus il obtiendra de points, ce qui lui permettra de se la raconter en fin de partie, lorsque les high scores s’afficheront. A pied ou au volant d’un véhicule, tous les moyens sont bons pour terminer vainqueur de cet affrontement sans scrupule. Voilà une transition toute amenée qui nous permet de parler du mode "Pas ta caisse", certainement la grande originalité du titre. Toujours par équipe, ce mode consiste à tuner sa caisse le plus rapidement possible et selon un temps imparti. Pour ce faire, il va falloir récupérer de l’argent et pour gonfler son porte-monnaie, le seul moyen est d’aller dépouiller la bande adverse. Tous les moyens sont bons pour satisfaire son appétit de voyou, quitte à monter jusqu’à 4 dans une voiture et aller faire un joyeux massacre chez ses ennemis.
On n’oublie pas non plus de citer le mode "Pimp" où l’objectif est d’escorter son chef de gang jusqu’à un point précis. Cela paraît on ne peut plus banal sur le papier sauf qu’une fois sur le terrain, on se rend compte que notre VIP n’a pour seul arme ses poings et sa chevalière. Attention tout de même à ne pas le sous-estimer car notre star (reconnaissable grâce à un couvre-chef digne de Geneviève de Fontenay) dispose du bitch slapping, sorte de coup fatal qui permet de mettre un adversaire KO d’une simple droite. C’est un peu le seul moyen pour équilibrer la balance, étant donné qu’il n’est pas autorisé à utiliser les armes à feu ni blanches d’ailleurs. S’installe alors un véritable esprit d’équipe où établir une quelconque technique pour abattre les ennemis en face s’avère être primordial. Plutôt fun. On ne va pas jouer les hypocrites : nous nous sommes réellement amusés durant cette session à huit joueurs. S’il y avait encore pas mal de soucis d’ordre technique (frame-rate calamiteux, nombreux bugs et caméra qui s’affole), il y avait également de quoi s’amuser deux trois bonnes heures. Reste maintenant à voir si le jeu en solo tient la route. Verdict à la rentrée prochaine sur Xbox 360.