PS5 : de premières rumeurs concernant le matériel et la puissance de la console
De nouvelles rumeurs plutôt crédibles viennent d'émerger sur la toile concernant la PS5, notamment concernant le matériel que cette dernière pourrait embarquer, et donc la puissance potentielle de la future console de Sony. Selon nos confrères de chez SemiAccurate, Sony aurait décidé d'adopter un modèle similaire à celui de Microsoft, en proposant la PS5 comme un nouveau palier de la gamme de consoles existantes. Concrètement, ceci signifie que la nouvelle console disposerait d'une rétrocompatibilité totale avec l'intégralité de la ludothèque de la PS4/PS4 Pro. L'adoption de ce modèle créé par Nintendo (avec le GameBoy, le GameBoy Color, le GameBoy Advance, puis toute la famille 3DS) semble très probable, car les consoles étant élaborées autour de l'architecture PC x86, il n'existe plus aucune barrière au fonctionnement d'un jeu sur l'une ou l'autre machine.
Au niveau du matériel, la PS5 utiliserait un SoC AMD, disposant d'un étage processeur à architecture Zen et un chipset graphique basé sur la future architecture Navi. Cette configuration nous semble probable, car la PS4 Pro disposait pour sa part d'un chipset Vega près d'un an avant que les premiers GPU avec cette architecture arrivent sur PC. On imagine donc aisément que le même schéma puisse se répéter avec Navi. La mise à jour depuis l'étage processeur Jaguar utilisé sur la PS4 et la PS4 Pro permettrait pour sa part une augmentation massive des perfromances, via l'arrivée entre autres du SMT (Simultaneous Multi-Threading), version AMD de l'Hyper-Treading d'Intel. Concrètement, cette technologie permet à chaque coeur physique du processeur de virtualiser plusieurs coeurs logiques, multipliant ainsi la puissance de la puce. En plus de ce gain, le passage à l'architecture Zen permettra également une hausse de la performance par coeur grâce à des fréquences plus élevées.
Selon la rumeur, Sony aurait également demandé à AMD d'ajouter des features VR spécifiques à la puce afin d'améliorer les performances de la console dans les applications en réalité virtuelle, preuve que le géant japonais ne compte pas abandonner le PS VR de sitôt. En ce qui concerne la date de sortie de la console, 2019 semble être de plus en plus probable, ce qui permettrait de proposer un cycle de trois ans entre chaque nouvelle machine (six ans après la PS4, trois après la PS4 Pro). Une fenêtre de sortie en 2019-2020 permettrait aussi à Sony de profiter de l'arrivée sur le marché de la mémoire GDDR6 (bien plus véloce que la GDDR5 actuelle), et des gravures avec une finesse de 7nm de la part des grands fondeurs comme TSMC et GlobalFoundries. L'avantage d'avoir une puce gravée en 7nm est bien sûr d'obtenir des fréquences encore plus élevées (donc plus puissante), et une surface plus petite (donc moins de matériau et un prix de production plus faible). Si on sait que les studios ont déjà reçu des kits de développement, rien n'indiquent que ces derniers disposent déjà du matériel définitif de la console. Pour savoir ce que la PS5 aura dans le ventre, il ne reste plus qu'à attendre.