Saints Row 3 : dernières impressions avant le test !
Alors que Saints Row 2 allait assez loin dans l'action et le second degré, Saints Row 3 semble pousser le bouchon encore plus loin à en croire les multiples vidéos délirantes qui fleurissent sur la Toile. Afin de confirmer ce sentiment, nous sommes allé faire un petit tour dans la toute nouvelle cité de Stillport. Tout de suite, nos impressions.
L'ouverture de Saints Row 3 ne fait pas dans la demie mesure. C'est en effet sur un générique défilant à la Star Wars et sur la musique d'introduction de 2001 : L'Odyssée de l'Espace qu'on nous annonce la couleur. Après avoir balayé les gangs rivaux dans le deuxième épisode, les Saints règnent en maître sur la ville de Stillwater. Mieux, les hommes en violet forment à présent un véritable empire médiatique, en cultivant leur image via des produits dérivés comme des boissons énergisantes. Pour autant, les Saints n'ont pas oublié leur racines criminelles, et c'est lors d'un braquage de banque qu'on les retrouve avec une grosse tête de Johnny Gat, un des boss du clan, en guise de déguisement. Signalons au passage, qu'un scénariste suit le groupe pour mieux s'imprégner du gang pour un futur film... Hélas, les choses tournent mal puisque ladite banque appartient au Morning Star, une organisation qui englobe de nombreux groupes de malfrats. La suite, vous l'imaginez, fait la part belle aux fusillades avec munitions infinies, à quelques cascades, mais aussi à un petit autographe signé dans la foulée. Et oui, n'oublions pas que les Saints sont des VIP maintenant ! Après une évasion spectaculaire en hélicoptère, en embarquant un coffre plein de biftons au passage, notre personnage se fait capturer par le Morning Star, la nouvelle bête noire de cet volet donc. Mais avant d'en voir plus, un petit passage par la case customisation du bonhomme est de rigueur. Toujours très poussé et complet, le mode création intègre dorénavant une jauge de sex-appeal qui permet d'augmenter les attributs aussi bien masculins que féminins. Classe. A ce propos, signalons qu'il sera aussi possible de télécharger sur le PSN et le Xbox Live un petit utilitaire pour créer son gaillard, ou sa pin-up, avant la sortie du jeu.
Comme d’habitude, le titre capitalise sur du grand n'importe quoi assumé et un humour qui se ressent à tous les niveaux pour se démarquer des autres."
Après cette petite mise en bouche haute en couleurs, deux autres missions nous ont été dévoilées. La première avait lieu dans l'avion d'un frenchy et se terminait avec une chute libre délirante agrémentée de fusillades alors que la seconde demandait aux joueurs de débouler dans un party sur le toit d'un immeuble pour prendre le contrôle de ce dernier. Bref, la variété semble être au rendez-vous dans Saints Row : The Third, tout comme une volonté de mieux contenir la mise en scène avec davantage de scripts et quelques mouvements de caméra plus cinématographique. C'est plutôt appréciable. Mais ce qui marque le plus dans le jeu, c'est la quantité assez impressionnante de choses à faire dans la nouvelle ville de Stillport : jeu télévisé à la Running Man en plus psychédélique, personnalisation des appartements et du gang, missions de destruction, affrontements contre des vagues d'ennemis... C'est simple, on ne risque pas de s'ennuyer, même si on ne fait que frapper et tirer sur tout ce qui bouge au final. Heureusement, comme dans Saints Row 2, on pourra faire toute la campagne à deux avec un pote pour, on l'espère, encore plus se marrer et exploiter la ville avec une bonne dose de convivialité. Comme d’habitude, le titre capitalise sur du grand n'importe quoi assumé et un humour qui se ressent à tous les niveaux pour se démarquer des autres (une des nouvelles armes et un énorme jouet sexuel féminin...). Pour rappel, Saints Row 3 et son contenu démesuré débouleront le 15 novembre prochain sur Xbox 360 et PlayStation 3.