Fist of the North Star Ken's Rage 2 : on vous dit tout sur les nouveautés du jeu !
Atatatatatata. Pour certains, souvent nés après la fin des années 90, ce mot peut être un bégaiement des doigts, très rare, ou une crise cardiaque devant son ordinateur, un peu moins. Pour les autres, les fils des 80's, ce cri est celui de Kenshiro, ou Ken Le Survivant. Un gros musculeux à la garde-robe très limitée qui faisait exploser la tête des gens en désaccord avec ses idées complètement dépassées sur le sauvetage de la veuve et de l'orphelin. Un animé devenu culte chez nous, pour son doublage français gorgé de substances illicites et son atmosphère dérangeante, entre Mad Max et un clip de David Bowie. Mais Ken, c'est plus qu'un délire sanglant, c'est aussi toute une institution du manga. Et comme toute institution, elle finit par donner naissance à des dérivés. Et ils prennent ici la forme d'un jeu vidéo, notamment d'une suite baptisée Fist of the North Star : Ken's Rage 2. Nous avons pu l'essayer et voici tout de suite nos impressions dans notre preview.
Dans un souci très urbain de ne pas perdre le joueur dans les rouages de la série, Fist of the North Star : Ken's Rage 2 brosse une très grande partie de la trame en partant des débuts déjà prometteurs de Ken au chapitre final de l'arc Bat & Rin. Une bonne dose de baston et de rencontres fratricides, 36 chapitres pour les amoureux des chiffres, qui sera secondée par des épisodes spéciaux, scénarios exclusivement réservés au jeu et intégrés dans le Dream Mode, déjà présent dans le premier opus. Et en cas de manque de motivation pour tabasser des programmes informatiques, il est également possible de se réorienter vers le mode en ligne, vaste zone de non-droit dans laquelle 8 joueurs peuvent se lancer des punchlines avant de se casser des membres, ou avancer main dans la main en coopération. Une base très dense, habitude dans les productions Koei Tecmo, qui laisse une question en suspens, que faut-il faire dans ce monde poussièreux et violent ? La réponse apparaît dans le jeu au bout de quelques seconde ; tabasser tout ce qui bouge et qui ne ressemble pas à un objet. Quoique les caisses, bidons, et autres réceptacles ne sont pas à l'abri non plus. Plus que de la vivre, Fist of the North Star : Ken's Rage 2 déchaîne l'apocalypse. Avec plus ou moins de folie.
Répartis entre plusieurs personnages centraux, le mode principal repose sur un principe simple, nettoyer l'écran des ennemis, dans la plus pure tradition Dynasty Warriors. Un massacre à grande échelle qui se fait paradoxalement de manière très accessible avec deux touches pour les combos de base dont une attaque chargée et l'habituel "rond" pour les assauts Musou. Une prise, bien ancrée sur R1, donne accès à un coup unique qui dans le cas de Ken se traduit par sa célèbre technique d'explosion de tête à retardement. Enfin, l'esquive, plutôt utile contre les boss autorise des contres redoutables une fois maîtrisée. Un gameplay un peu moins brut que celui du précédent épisode, mais qui reste tout de même très limité, avec un besoin de technicité relativement absent. Les parties se résumaient donc durant cette première approche à du beat'em all classique pour les uns, rassurant pour les autres, à savoir les amateurs de la série historique de Koei dont Fist of the North Star : Ken's Rage 2 ne s'éloigne que de quelques pas. Entre deux cutscenes en images fixes, les boss apportent eux une sursaut d'intérêt revigorant. Variés et résistants, ils demandent tous une stratégie spéciale pour être éliminés et se montrent parfois très originaux, comme Jackal à qui il faut faire peur avant de pouvoir l'affronter. Il est d'ailleurs conseillé d'arriver un minimum préparé face à ces odieux personnages, c'est à dire en possession de plusieurs attaques Musou glanées au fil de la progression, qui demandent chacune une part plus ou moins grande de la jauge affiliée. Jauge qui se remplit bien évidemment en fonction des bourre-pifs distribués aux ennemis dont l'I.A n'est pas la force principale. Le manque de variété des situations est lui plus ou moins désamorcé par les spécificités de chaque personnage jouable, certains, à l'image de Rei, se montrant bien plus souple et intéressant à jouer que le char d'assaut Ken. Ce qui ne les empêche pas de partager les mêmes animations rigides.
Pas très joli, avec ses textures dans la veine de celles des moins récents épisodes de la saga Dynasty Warriors, Fist of the North Star : Ken's Rage 2 pratique la même technique d'économie que ses frères d'armes ; privilégier le nombre d'individus à l'écran plus que la qualité visuelle du moteur. Fluide et offrant des hordes de dizaines d'adversaires, le titre de Koei Tecmo met aussi à disposition des joueurs des éléments interactifs, bidons, caisses, et morceaux de murs classiques qui finissent souvent dans le dos des ennemis, accompagnés par des véhicules. La moto disponible durant cette preview laissait libre cours à des dérapages et des fauchages au niveau du genoux amusants, mais souffrait tout de même d'une maniabilité étrange, avec des roues sûrement savonnées. Un petit plus qui permet de varier la destruction, tout comme les objectifs secondaires du mode Dream qui s'attarde lui sur les destinées de 20 personnages. Une aire de jeu qui reprend le concept de captures successives de bases ennemies avec des phases de gameplay dédiées à chaque protagonistes. Niveau contenu, ce Fist of the North Star : Ken's Rage 2 devrait donc combler le joueur désireux de revivre la timeline du manga sans se prendre la tête avec des combats techniques. A condition qu'il soit un fan hardcore. Mais hardcore au point de s'habiller en Ken le week-end et découter Kiss en boucle depuis 20 ans. Car, pour le moment, détaché de son habit de produit pour amateurs trentenaire de Hokuto No Ken, Fist of the North Star : Ken's Rage 2 devrait avoir un peu de mal à convaincre par son pur intérêt ludique. A vérifier lors de sa sortie le 31 janvier 2013 sur Xbox 360 et PlayStation 3.
Tu viens de l'école Hokuto ou tard ?
Répartis entre plusieurs personnages centraux, le mode principal repose sur un principe simple, nettoyer l'écran des ennemis, dans la plus pure tradition Dynasty Warriors. Un massacre à grande échelle qui se fait paradoxalement de manière très accessible avec deux touches pour les combos de base dont une attaque chargée et l'habituel "rond" pour les assauts Musou. Une prise, bien ancrée sur R1, donne accès à un coup unique qui dans le cas de Ken se traduit par sa célèbre technique d'explosion de tête à retardement. Enfin, l'esquive, plutôt utile contre les boss autorise des contres redoutables une fois maîtrisée. Un gameplay un peu moins brut que celui du précédent épisode, mais qui reste tout de même très limité, avec un besoin de technicité relativement absent. Les parties se résumaient donc durant cette première approche à du beat'em all classique pour les uns, rassurant pour les autres, à savoir les amateurs de la série historique de Koei dont Fist of the North Star : Ken's Rage 2 ne s'éloigne que de quelques pas. Entre deux cutscenes en images fixes, les boss apportent eux une sursaut d'intérêt revigorant. Variés et résistants, ils demandent tous une stratégie spéciale pour être éliminés et se montrent parfois très originaux, comme Jackal à qui il faut faire peur avant de pouvoir l'affronter. Il est d'ailleurs conseillé d'arriver un minimum préparé face à ces odieux personnages, c'est à dire en possession de plusieurs attaques Musou glanées au fil de la progression, qui demandent chacune une part plus ou moins grande de la jauge affiliée. Jauge qui se remplit bien évidemment en fonction des bourre-pifs distribués aux ennemis dont l'I.A n'est pas la force principale. Le manque de variété des situations est lui plus ou moins désamorcé par les spécificités de chaque personnage jouable, certains, à l'image de Rei, se montrant bien plus souple et intéressant à jouer que le char d'assaut Ken. Ce qui ne les empêche pas de partager les mêmes animations rigides.
Pourquoi tant de Ken ?
Pas très joli, avec ses textures dans la veine de celles des moins récents épisodes de la saga Dynasty Warriors, Fist of the North Star : Ken's Rage 2 pratique la même technique d'économie que ses frères d'armes ; privilégier le nombre d'individus à l'écran plus que la qualité visuelle du moteur. Fluide et offrant des hordes de dizaines d'adversaires, le titre de Koei Tecmo met aussi à disposition des joueurs des éléments interactifs, bidons, caisses, et morceaux de murs classiques qui finissent souvent dans le dos des ennemis, accompagnés par des véhicules. La moto disponible durant cette preview laissait libre cours à des dérapages et des fauchages au niveau du genoux amusants, mais souffrait tout de même d'une maniabilité étrange, avec des roues sûrement savonnées. Un petit plus qui permet de varier la destruction, tout comme les objectifs secondaires du mode Dream qui s'attarde lui sur les destinées de 20 personnages. Une aire de jeu qui reprend le concept de captures successives de bases ennemies avec des phases de gameplay dédiées à chaque protagonistes. Niveau contenu, ce Fist of the North Star : Ken's Rage 2 devrait donc combler le joueur désireux de revivre la timeline du manga sans se prendre la tête avec des combats techniques. A condition qu'il soit un fan hardcore. Mais hardcore au point de s'habiller en Ken le week-end et découter Kiss en boucle depuis 20 ans. Car, pour le moment, détaché de son habit de produit pour amateurs trentenaire de Hokuto No Ken, Fist of the North Star : Ken's Rage 2 devrait avoir un peu de mal à convaincre par son pur intérêt ludique. A vérifier lors de sa sortie le 31 janvier 2013 sur Xbox 360 et PlayStation 3.
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