Pas de PlayStation 4 ?
Ils sont présents parmi nous depuis très longtemps. Ils sont parfois drôles, parfois émouvants, mais une chose est sûre, on aime les écouter parler. Ils, ce sont les analystes du monde entier, qui étudient la sphère vidéoludique avec des jugements parfois très chauds. Hier, un petit événement avait lieu avec la restructuration de Sony Computer Entertainment, dont le changement principal réside dans le départ de Ken Kutaragi vers la plus haute marche du podium, pour laisser sa place à Kaz Hirai, qui devrait donc devenir le nouveau porte-parole principal de SCEI. Dans une série de réactions publiées dans l'édition en ligne du Financial Times, l'analyste Yuta Sakurai estime que la nomination de Kaz Hirai au poste de Ken Kutaragi pourrait sous-entendre un glissement du hardware vers le software. Sakurai pense que c'est en fonction des relations entre Hirai et Harrison, qui dirige Sony WorldWide Studios, que l'avenir de la firme pourrait basculer. Et l'homme d'ajouter : "Je ne peux pas imaginer une PlayStation 4, maintenant." Cette analyse, bien que basée sur une réalité (la PlayStation 3 va faire perdre de l'argent à Sony pendant de longs mois) a le mérite d'être plutôt audacieuse. On imagine difficilement Sony, qui livre bataille actuellement sur trois marchés différents (portables avec la PSP, génération actuelle avec la PlayStation 2 et génération prochaine avec la PlayStation 3) faire tout cela pour se diriger vers le même destin que Sega : devenir un simple éditeur de jeux vidéo. Cependant, d'autres analystes estiment dans ces mêmes colonnes, que Ken Kutaragi ne devrait pas lâcher si facilement les affaires de la marque PlayStation, et tâchera de colmater les brèches éventuelles entre la firme et certains partenaires tiers.