Mafia II : on y a enfin joué !

Après avoir parcouru les années 30 dans le premier épisode, nous voici plongé dans les deux décennies suivantes. L'aventure débute en février 1945, alors que Vitto Scaletta rentre de la guerre et retrouve un foyer en plein désarroi. Suite au décès du chef de famille, sa mère et sa sœur se retrouve criblées de dette. Mais les italiens immigrés aux Etats-Unis savent se serrer les coudes, et il se trouve que le meilleur ami d'enfance de Vitto a justement besoin d'aide pour ses trafics divers et variés. Notre héros met ainsi un premier pied dans le crime organisé, dont il ne manquera pas de grimper les échelons par la suite. L'ambiance évoque immanquablement la saga du Parrain, et il ne fait nul doute que le scénario saura tenir la route et donner des objectifs pertinents au joueur. Pour autant, le terrain de jeu reste totalement ouvert. Inspirée par New York et Chicago, la ville fictive d'Empire Bay s'étend sur 16 km². Une superficie qu'on nous annonce comme deux fois supérieure à celle de Lost Heaven, que certains d'entre vous ont certainement déjà parcouru en long et en large dans le premier volet. Véritable personnage à part entière, Empire Bay évoluera au fil des époques retranscrites dans le jeu. La mode vestimentaire, la décoration urbaine, les véhicules, la musique diffusée par les radios changeront au fil des missions et devraient donc ainsi nous éviter toute lassitude. Pour l'heure, nous avons pu effectuer quelques courses poursuites et balades en ville, ainsi qu'une ou deux missions nécessitant de faire parler la poudre. Loin de nous transformer en loup solitaire, ces dernières mettent à profit le concept de famille pour nous flanquer de nombreux partenaires autonomes. Leur intelligence artificielle semble plutôt convaincante puisqu'ils n'hésitent pas à se mettre à couvert et à progresser à la fois avec détermination et prudence. Évidemment, l'usage des éléments de décor en guise de couverture ne leur est pas réservé et, en tant que joueur, on aura tout intérêt à adopter également ce comportement.

L'ambiance évoque immanquablement la saga du Parrain, et il ne fait nul doute que le scénario saura tenir la route et donner des objectifs pertinents au joueur. [...] Inspirée par New York et Chicago, la ville fictive d'Empire Bay s'étend sur 16 km². Une superficie qu'on nous annonce comme deux fois supérieure à celle de Lost Heaven..."

Le système de santé fonctionne en deux temps : lorsqu'on se retrouve au calme la vie remonte automatiquement jusqu'à un certain point, mais il faut se procurer de la nourriture pour que la jauge atteigne à nouveau son maximum. Les environnements ouverts offrent quant à eux de multiples possibilités de contournement, qui renforcent l'intérêt des combats. Au delà des armes à feu, il est naturellement possible de combattre avec ses poings. Cependant, il vaut mieux réserver ce traitement aux civils déambulant dans la cité qu'aux gangsters ou aux policiers armés jusqu'aux dents. Les forces de l'ordre vous prendront en chasse si vous faites preuve de brutalité sous leurs yeux, mais une fuite rondement menée ou encore un changement de véhicule ou de tenue pourront suffire à retrouver la sérénité. Sachez tout de même que si jamais vous vous faites arrêter, tout ne sera pas perdu pour autant. Vous aurez alors le choix entre résister bravement ou tenter une petite corruption improvisée. L'argent peut également être dépensé dans les différentes échoppes de la ville (armureries, bars, magasins de vêtements...). On évitera tout de même de se ruiner en réparations dans les garages puisque le vol de voitures est évidemment un sport national à Empire Bay. GTA-like oblige, déloger un conducteur ou briser la vitre d'une voiture en stationnement représente une simple formalité, qui offre l'occasion de piloter toutes sortes de véhicules. Crédible sans jamais être exigeante, la conduite offre des sensations qui diffèrent sensiblement selon qu'on dirige une voiture de sport ou un bus. Mais il n'y a pas que les bagnoles qui comptent dans la vie. Il y a aussi les filles ! En différents endroits de la ville se trouvent des pin-up en tenue légère, et les collectionneurs fous auront le plaisir de dénicher une cinquantaine de magazines Playboy (couvertures garanties d'époque) disséminés dans les décors. De quoi nous rendre encore plus impatients d'ici la sortie du jeu, prévue pour le 27 août prochain.