L’avenir du jeu vidéo français
Loisir ludique par excellence, il est rare de parler de jeu vidéo et de politique dans les colonnes de la presse spécialisé. Et dans les colloques de l’Assemblée nationale de notre gouvernement, il n’est pas surprenant que le jeu vidéo ne soit pas la première des préoccupations budgetaires. Face à la débâcle de nombreux studios locaux, et face aux difficultés de certaines des plus grosses sociétés francaises comme Atari, les représentants du secteur ont tiré la sonnette d’alarme à plusieurs reprises. On se souvient notamment de l’aide d’urgence d’un million d’euros allouée par le Premier ministre Raffarin en 2002. Nouvelle étape de discussion, ce lundi 11 septembre fut donc la date d’un débat animé par Emmanuel Forsans de l’Agence Française pour le Jeu Vidéo, en présence du ministre de la Culture Renaud Donnedieu de Vabres. Un débat au cours duquel Jean-Claude Larue, le délégué général du Syndicat des Editeurs de Logiciels de Loisirs insiste sur l'enjeu du coût du production. Au Canada, produire un jeu coûte aujourd’hui 40% moins cher qu’en France. Face à ce genre de constat, l’industrie française réclame une certaine équité. La France du jeu vidéo demande depuis de longs mois la mise en place d"un crédit d"impôt à la production. Or, le souci actuel demeure dans la lenteur administative de la commission européenne de Bruxelles, qui pourrait n’avoir à rendre son verdict que fin 2008. En vérité, les sollicitations francaises en matière d’aide au développement du jeu vidéo irritent certains voisins, notre pays ayant déjà récemment obtenu du soutien pour son industrie cinématographique et musicale. Forcément, comment considérer ensuite un marché aussi jeune que le notre, malgré son importance évidente dans la balance économique ? Reste que les difficultés actuelles d’Atari servent d’argument pour relancer fortement le débat. Nous vous faisions part la semaine dernière de l’arrivée d’un nouveau CEO pour la firme de Bonnell, une mesure qui s’accompagne d’un plan de règlement de la dette globale (191,4 millions d"euros au 30 juin 2006) qui passe notamment par une augmentation de capital de 74 millions d"euros. Atari représente avec Ubisoft et Vivendi Universal Games le trio poids lourd des éditeurs français de jeu vidéo.
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