Homefront : tout savoir sur le multi


Homefront : tout savoir sur le multi

Annoncé en plein E3 de l’année 2009, Homefront fait partie de ces jeux qui prennent leur temps pour sortir dans les bacs. Il faut dire que cette nouvelle licence lancée par THQ et développé par le studio new-yorkais, Kaos Studios, a la ferme intention de faire jeu égal avec les mastodontes du genre. Si le succès commercial et critique de Call of Duty est forcément un modèle pour Homefront, ce dernier possède d’autres qualités pour se démarquer de la masse comme son mode multijoueur. C’est d’ailleurs de l’autre côté de l’Océan Atlantique, à New York plus précisément, que nous avons pu jouer au mode multi de Homefront pendant quasiment toute une journée. Sans plus attendre, voici nos impressions.


Avec Red Faction : Armageddon et WWE All-Stars, Homefront était sans conteste le troisième jeu qui faisait la fierté de THQ lors de son Gamer’s Week qui s’est déroulé il y a quelques semaines à New York. Ce n’est d’ailleurs pas un hasard si l’éditeur américain a choisi de clôturer son événement par ce titre, histoire de nous en mettre plein la vue. Quelques bornes étaient mises à disposition pour découvrir quelques niveaux choisis du mode solo, mais celui-ci reste la chasse gardée des développeurs qui préfèrent miser leur communication sur le mode multijoueur. C’est d’ailleurs la raison pour laquelle nous avons concentré nos efforts sur cette partie précise du jeu, puisque nous aurons le loisir de revenir sur la campagne au moment du test, et enfin savoir si les résistants américains sont parvenus à se défaire du joug nord-coréen, la nouvelle nation à diaboliser. En attendant, c’est sur des cartes inspirées de l’aventure principale que nous avons pu faire nos armes et enchaîner nos premiers headshots. Si les premières minutes avec le jeu sont déstabilisantes, la faute aux déplacements un brin rigides et quelque peu lents (même lors du sprint) de son soldat, on a été très vite aspiré par les nombreux événements qui se sont enchaînés tout au long de nos parties en réseau.

L’union fait la force

Première bonne nouvelle : Homefront disposera de serveurs dédiés et ces derniers pourront accueillir jusqu’à 32 joueurs sur une même partie. De quoi assurer une certaine stabilité lors des matchs en ligne, éviter les déconnexions intempestives et surtout offrir de l’action à outrance, compte-tenu du nombre imposant de joueurs. C’est à ce propos l’un des leitmotivs du mode multi de Homefront, à savoir ne jamais laisser de temps mort au joueur, même lorsque celui-ci attend patiemment de respawner sur la map. Quel que soit le moment de la partie, il y a toujours quelque chose à faire. Sur le terrain tout d’abord, en fonction du mode choisi, les objectifs peuvent très bien changer en cours de route. C’est ce qu’on a pu découvrir avec le mode Ground Control, très inspiré de la série Battlefield, où les situations changeaient régulièrement et permettaient aussi de prendre le contrôle de véhicules blindés, histoire de donner un peu plus de peps aux batailles. Les chars et autres jeeps surarmés ne sont d’ailleurs pas les seuls engins pilotables dans le jeu, on peut en effet s’amuser avec des hélicoptères mais aussi des robots sur chenilles doté de mitraillettes et des drones volants, pour le moins efficaces quand il faut aligner depuis les cieux un groupe de soldats qui se déplacent en troupeau. Certains estiment – à raison – l’utilisation de ces drones volants un peu déséquilibrés, la faute à leur petitesse, à leurs déplacements imprévisibles et surtout à l’absence d’armes qui pourraient les intercepter efficacement.

C’est à ce propos l’un des leitmotivs du mode multi de Homefront, à savoir ne jamais laisser de temps mort au joueur, même lorsque celui-ci attend patiemment de respawner sur la map."

Très fortement inspiré par les séries Call of Duty et Battlefield, Homefront est aussi allé piocher ses idées du côté de Counter Strike en proposant un système de points à répartir dans les compétences de son soldat. Préférer se munir d’un bon gilet pare-balles au lieu de respawner directement aux commandes d’un tank au beau milieu de la bataille peut s’avérer plus judicieux, surtout pour les joueurs qui ont tendance à se planquer tels de vils snipers. Pire, il y a ceux qui vont se cacher à l’abri des regards pour déployer leur satané drone et ainsi faire des dégâts chez l’ennemi pour récolter un maximum de points. Ces derniers s’amassent soit en tuant des ennemis ou des engins adverses, soit en enchaînant les headshots, en réussissant certains objectifs demandés ou en épaulant un coéquipier. Bref, tout est prétexte à faire grimper le scoring et permettre aussi d’aller faire quelques courses pour débloquer une arme plus explosive. Evidemment, plus un joueur disposera de points, plus il aura la faculté à abattre plus facilement ses adversaires. Il ne faudra donc pas être surpris si ce dernier devient alors la cible préférée du camp adverse. Ces ajouts très intéressants peuvent devenir rapidement un handicap pour d’autres. On pense notamment aux nouveaux arrivants, dénués de toute augmentation de XP et qui font devoir redoubler d’effort pour tenter de renverser la vapeur et être au même niveau que le soldat d’élite qui possède un certain nombre d’étoiles acquises au fil des matchs. Selon les développeurs, cette frustration ne devrait pas être trop pesante puisque de manière générale, c’est par équipe que les affrontements se font. Soit.

Piochant ses idées chez la concurrence, Homefront n’hésite pas à les mettre à profit de son gameplay, parfaitement rodé et qui devrait donc être une excellente alternative à tous ceux qui ont fait le tour du dernier Call of Duty : Black Ops et de Battlefield : Bad Company 2."

Autre particularité du FPS signé Kaos Studios : la possibilité de faire appel au CPU pour qu’il incarne un Battle Commander. Totalement libre et indépendant, il a pour but de donner les objectifs en cours de partie, personnalisés en fonction de votre niveau, de la classe de soldat choisi, etc. Une façon comme une autre de proposer des objectifs à la hauteur du soldat, lui permettant de gagner des points rapidement et donc, d’offrir des matchs plus équilibrés. Au joueur ainsi de faire très attention aux missions assignées alors qu’il est pris sous le feu nourri de l’adversaire. Côté maps, seules quelques unes d’entre elles nous ont été proposées lors de notre journée de jeu. Un village perdu au milieu de la campagne avec pour lieu de rencontre une belle église, une vallée verdoyante avec un joli ponton pour démarquer les zones et enfin un quartier résidentiel typique des Etats-Unis. Le level design ne manque pas de corps, proposant aussi bien des recoins pour que les snipers puissent faire étal de leurs talents cachés que des secteurs complètement découverts pour les amateurs de duels explosifs. Piochant ses idées chez la concurrence, Homefront n’hésite pas à les mettre à profit de son gameplay, parfaitement rodé et qui devrait donc être une excellente alternative à tous ceux qui ont fait le tour du dernier Call of Duty : Black Ops et de Battlefield : Bad Company 2. Reste à savoir maintenant si le solo sera du même acabit… Réponse définitive le 11 mars prochain sur PC, Xbox 360 et PlayStation 3.




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