HITMAN : le studio IO Interactive explique le choix du format épisodique
Le passage de la série Hitman au format épisodique est une première pour une grande licence et un jeu à très gros budget. Forcément, cette décision suscite de nombreuses interrogations et Christian Elverdam, directeur créatif du côté de chez IO Interactive, a accepté de répondre à Gamasutra en soulevant tout d'abord l'intérêt grandissant pour le dématérialisé. "Avant même de penser au format, nous avons commencé à regarder quelque chose de plus fondamental : comment le dématérialisé finit aujourd'hui par toucher le grand public. Cette évolution a déjà eu lieu dans la musique, dans le cinéma et les séries télé. Des services comme Spotify ou Netflix en sont des exemples criants", a-t-il détaillé.
Mais Elverdam souligne également les caractéristiques spécifiques de la licence, qui correspondent à ce nouveau format : "Notre protagoniste, l'Agent 47, est une icône désormais. Mais ce qui fait de lui une icône ne va pas exactement dans le sens d'une narration classique de jeu vidéo. Je parle ici du voyage initiatique du héros, qui existe beaucoup au cinéma, durant lequel il va affronter différentes épreuves, qui le rendront plus fort. Ca ne fonctionne pas avec 47, car il incarne une toile vierge, sur laquelle les joueurs vont pouvoir s'exprimer. De plus, Hitman est un jeu où la liberté d'approche est une des features les plus importantes. [...] Ce gameplay rentre donc en conflit avec la façon habituelle de raconter des histoires". Le directeur créatif d'Hitman a aussi évoqué l'intérêt de pouvoir rectifier certaines fonctionnalités entre chaque épisode et d'éviter des mois de crush (période très intense dans le développement d'un jeu durant lequel les développeurs ont des horaires extrêmement lourdes). Rien sur les avantages économiques d'un tel modèle, mais cela doit probablement rester dans l'ombre pour le moment.
Mais Elverdam souligne également les caractéristiques spécifiques de la licence, qui correspondent à ce nouveau format : "Notre protagoniste, l'Agent 47, est une icône désormais. Mais ce qui fait de lui une icône ne va pas exactement dans le sens d'une narration classique de jeu vidéo. Je parle ici du voyage initiatique du héros, qui existe beaucoup au cinéma, durant lequel il va affronter différentes épreuves, qui le rendront plus fort. Ca ne fonctionne pas avec 47, car il incarne une toile vierge, sur laquelle les joueurs vont pouvoir s'exprimer. De plus, Hitman est un jeu où la liberté d'approche est une des features les plus importantes. [...] Ce gameplay rentre donc en conflit avec la façon habituelle de raconter des histoires". Le directeur créatif d'Hitman a aussi évoqué l'intérêt de pouvoir rectifier certaines fonctionnalités entre chaque épisode et d'éviter des mois de crush (période très intense dans le développement d'un jeu durant lequel les développeurs ont des horaires extrêmement lourdes). Rien sur les avantages économiques d'un tel modèle, mais cela doit probablement rester dans l'ombre pour le moment.
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