Ghost in the Shell : on vous explique pourquoi le film est une adaptation réussie [SPOILERS]
[SPOILERS ALERT] La semaine dernière, nous avons eu l'occasion de nous rendre à la projection presse de Ghost in the Shell, l'adaptation sur grand écran du manga et de l'animé cultes, qui sera dans les salles obscures le 29 mars prochain. Depuis que le projet a été annoncé, nombreux sont les fans à avoir émis des réserves dessus, ce dernier étant produit par Hollywood, bien connu pour dénaturer certaines licences, surtout quand elles viennent du Japon, un pays aux antipodes de la culture américaine. C'est d'autant plus vrai que le casting, très caucasien, a aussi fait couler beaucoup d'encre, avec en tête d'affiche une Scarlet Johansson qui assume le rôle du Major, aka Motoko Kusanagi. Les craintes étaient donc fondées et légitimes, mais Hollywood a pris le projet à coeur en le laissant à Rupert Sanders, un metteur en scène britannique qui s'est fait remarquer par son adaptation très adulte de Blanche Neige en 2012.
Résultat, le film est pour nous une réussite, visuelle pour commencer, avec un rendu assez impressionnant. Le choix également de ne pas suivre à la lettre le scénario d'origine a permis aussi au film de se forger sa propre identité, tandis que les scènes cultes ont été adaptées avec brio et classe. Bien sûr, tout n'est pas parfait et il subsiste certaines choses qui ne fonctionnent pas. On pense notamment au manque de profondeur des personnages, pas assez développés à cause d'un film qui ne dure que 1h45. En revanche, la matérialisation du Puppet Master par l'acteur Michael Pitt est une franche réussite, même si le personnage perd de son aura à la deuxième moitié du film. On vous explique tout cela dans cette vidéo "critique" de 24 minutes. Please enjoy.