GC 07 > Super Mario Galaxy


Notre dernière rencontre avec Super Mario Galaxy remonte à l’E3 2006. Autant vous dire que cela fait une paye que nous fantasmions sur l’éventualité de pouvoir diriger à nouveau le plombier moustachu. Manqué de peu lors de l’E3 Media & Business Summit, Super Mario Galaxy s’est laissé découvrir à nouveau sur le stand de Nintendo de la Games Convention, dans la partie réservée à la presse. Voici le résumé de nos retrouvailles.


Le concept des mini-planètes étant désormais bien enregistré dans notre base de registre, nous avons pu découvrir avec une certaine sérénité les quatre niveaux totalement inédits que nous proposait Nintendo lors de la Games Convention de Leipzig. Parmi ceux-là, le monde des abeilles est sans nul doute celui qui nous aura le plus marqué. Oui, car en sus d’un univers coloré et enchanteur, la Bee Planet était l’occasion pour nous de découvrir un nouveau costume que Mario pouvait enfiler. En croquant dans un nouveau type de champignon, velu de surcroît, celui qu’on appelait Jump Man jadis peut alors se transformer en une abeille ventripotente. L’intérêt de cette métamorphose ? La possibilité de s’élever dans les airs de plusieurs mètres, pour ainsi accéder à des corniches ou des plates-formes surélevée, ou alors de planer le temps de quelques secondes. A l’instar du jetpack d’eau de Super Mario Sunshine, les pouvoirs de notre BeeMario sont limités par une jauge qui se vide au fil du temps. Mur à grimper, plantes à faire pousser, fleurs à butiner (ou presque) ou bien encore ruche à escalader, Mario va devoir enchaîner les cascades physiques avant de pouvoir faire le rencontre avec la reine Abeille, bien trop dodue pour pouvoir donner à Mario les cinq parties de l’étoile qui lui permet d’accéder à la suite de son aventure. Puisque la fainéantise semble avoir la priorité de la dame abeille, Mario n’a pas eu d’autre choix d’aller fouiner dans la fourrure (fort bien réalisé cela dit en passant) pour pouvoir reconstituer son étoile-canon. Car c’est un peu le leitmotiv de ce Super Mario Galaxy qui fait danser notre héros à la salopette rouge de planètes en planètes.

 

A Bee Movie

 

Hormis quelques passages un peu déroutants (comme le fait d’avancer la tête en bas), Super Mario Galaxy se manie avec aisance et simplicité. C’est un peu la marque de fabrique de Nintendo, à savoir offrir aux joueurs une jouabilité et une maniabilité irréprochables. On y a toujours cru même si parfois le duo Wiimote / Nunchuk semble afficher également de grosses faiblesses, voire même carences par rapport à un pad classique. Là n’est pas le débat, car c’était sans compter sur les talents de Nintendo, qui n’a pas l’intention de faillir à sa réputation de maître-étalon dans cette catégorie. La Wiimote pointée vers l’écran et le Nunchuk qui sert essentiellement à diriger Mario, les deux modules se complètent parfaitement. Pointée du doigt pour ses faibles capacités techniques, la Wii peut parfois surprendre et nous révéler des jeux de toute beauté. C’est le cas de Super Mario Galaxy qui offre un rendu visuel très réussi mais surtout cohérent du début à la fin. On aime ou on conspue, mais une chose est sûre, cela ne nous laisse pas indifférent.

La sortie de Super Mario Galaxy est prévue pour le mois de novembre prochain sur Wii.





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