Frontlines : Fuels of War
Le succès de la série des Battlefield continue encore et toujours de faire des envieux et THQ fait indéniablement partie des éditeurs qui comptent bien récupérer une petite part du gâteau bien crémeux. Pour ce faire, l’éditeur américain a lancé la production de Frontlines : Fuel of War, un titre ambitieux à bien des égards et développé par le jeune studio Kaos dont certains membres ont participé au développement du "mod" Desert Combat de Battlefield 1942. Pour en savoir davantage, nous nous sommes rendus aux Etats-Unis, dans leur fief new-yorkais.
Reportage vidéo à New York chez Kaos Studios
Nous sommes au début du mois de janvier. Après un voyage quelque peu mouvementé, nous voilà arrivés à New York, l’une des villes les plus éclectiques du monde, qui affichent encore ses couleurs du précédent Noël. C’est parmi ces illuminations de fêtes de fin d’année que nous nous sommes rendus dans les locaux de Kaos Studios, actuellement en plein développement de Frontlines : Fuels of War, un jeu prévu sur PC, PlayStation 3 et Xbox 360. La présence de nombreuses versions de Battlefield traînant sur les bureaux des développeurs nous fait forcément penser que la série d’Electronic Arts fait partie des nombreux points de départ de cette production triple A. Le concept de Frontlines : Fuels of War reprend dans les grandes lignes celui de Battlefield. Des joueurs par dizaines, des terrains de bataille grouillant d’infanteries armées jusqu’aux dents, des véhicules terrestres et aériens et des points de contrôle à capturer et défendre, on navigue en terrain connu. L’histoire de Frontlines : Fuels of War en revanche l’est moins et nous plonge dans un conflit fictif où la coalition de l’Ouest – représentée par les Etats-Unis et l’Europe) et l’Alliance rouge (menée par la Chine et la Russie) se livrent une guerre pour le contrôle des dernières sources de pétrole sur Terre. Un scénario qui pourrait peut-être faire état d’une quelconque vérité dans les années à venir, d’autant que l’histoire se déroule dans un futur pas si lointain, en 2024 plus précisément.
Attaque frontale
Passé le synopsis, nous voilà plongés au cœur de la bataille et après avoir choisi son camp, le joueur évolue sur un terrain vaste mais ô combien miné. L’objectif du jeu est simple : capturer les différents points de contrôles d’une carte afin de pouvoir évoluer sereinement. Chaque map est coupée en deux sections et chaque zone de contrôle fait figure de ligne Maginot. On avance, on frappe et les lignes de combat n’ont de cesse d’avancer ou de reculer quelque soit le camp choisi. C’est un peu la principale originalité de Frontlines : Fuels of War, qui offre ainsi un concept à la fois captivant et obligeant les joueurs à livrer cette guerre par équipe. Ici, la notion de mort est quelque peu galvaudée puisque le joueur qui rend l’âme est aussitôt transporté dans le corps d’un nouveau soldat, prêt à l’emploi. Cela permet de ne pas briser la fluidité de l’action, même si un certain temps de latence est obligatoire avant de respawner. Bien évidemment, à l’instar de Battlefield, le joueur est libre de choisir sa classe de soldat et selon ses goûts, il pourra incarner un sniper, un spécialiste du close combat, un expérimenté des armes lourdes ou bien encore un soldat anti-char. Si l’on débute une mission toujours à pieds, il est vivement conseillé de récupérer un des véhicules postés dans les bases, afin d’évoluer plus rapidement sur les cartes mais surtout augmenter sa puissance de frappe. Jeeps, tanks et autres blindés sont les véhicules mis à disposition pour aller fracasser l’armée adverse, tout en sachant qu’il est possible de grimper à plusieurs sur certains engins. Les combats gagnent ainsi en intensité et le sentiment de partager la bataille à plusieurs permet de dynamiser l’action.
En sus de ces véhicules de guerre, d’autres éléments clefs permettent de varier les plaisirs et surtout d’aborder une attaque différemment. La présence de drone volant et terrestre offre ainsi la possibilité de lancer une attaque plus discrète, limite furtive. Ainsi, sur des maps moins vastes et plus urbaines, l’hélicoptère de poche est l’arme idéale pour aller faire sauter les soldats embusqués, cachés derrière un mur ou une fenêtre. La voiture téléguidée à l’inverse se montre efficace pour passer sous les blindés et les faire exploser dans la plus grande discrétion. Ces drones se contrôlent en mode de vue à la première personne, laissant ainsi le joueur à la merci de n’importe quelle attaque. Il ne va pas sans dire qu’il est donc préférable de bien choisir le lieu de lancement de ses drones, sous peine de se prendre une balle perdue rapidement. Prévu aussi bien sur PC, PS3 et Xbox 360, Frontlines : Fuels of War proposera donc un mode solo qui devrait permettre à tous ceux qui ne sont encore équipés pour le jeu en ligne de ne pas trop s’ennuyer devant son écran. En multijoueur en revanche, on nous annonce la possibilité de se retrouver jusqu’à 32 sur une même carte pour les versions consoles, tandis que la mouture PC bénéficiera de serveurs pouvant gérer jusqu’à 64 personnes. Les affrontements risquent d’être mouvementés !
La sortie de Frontlines : Fuels of War est prévue pour cet automne sur PC, Xbox 360 et PlayStation 3.