[E3] Rainbow Six : Vegas

Entre Assassin's Creed, Haze, Red Steel, Splinter Cell : Double Agent et Tom Clancy's Rainbow Six : Vegas, le stand E3 d’Ubisoft était inondé de blockbusters, si bien qu’on revenait sur les lieux avec un plaisir non dissimulé. Parmi les jeux présentés publiquement - via une vidéo de gameplay commentée par un des développeurs du jeu - Tom Clancy's Rainbow Six : Vegas ameutait foule. Bon, c’est vrai que les deux charmantes hôtesses qui s’offraient en spectacle avaient de quoi attirer le chaland. Mais heureusement pour lui, Tom Clancy's Rainbow Six : Vegas dispose également de sérieux atouts pour qu’on lui prête toute notre attention.

Piège de cristal

Après avoir terriblement déçu lors de sa dernière prestation dans Tom Clancy's Rainbow Six : Lockdown, Ding Chavez a tout naturellement pris le chemin de la sortie pour laisser place à un nouveau commandant d’élite, le bien nommé Logan Keller. Rien à voir avec un certain Wolverine je vous rassure, même si tous deux possèdent une hargne d’enfer. A la tête de son équipe de Rainbow Six, Logan va tenter coûte que coûte de libérer les otages faits prisonniers en haut d’une tour de Las Vegas. Pour y accéder, rien de plus simple que de s’y rendre par la voie des airs et notamment par le biais d’hélicoptères militaires. C’est ainsi que débute la présentation du jeu. Alors que l’engin motorisé survole la ville resplendissante de beauté, Keller et son équipe écoute les derniers conseils et autres informations utiles pour réussir leur mission de sauvetage en toute quiétude. Une séquence d’ouverture qui dépote bien mais qui possède comme un air de déjà-vu, pour ne pas dire plagiat, avec un certain Tom Clancy's Ghost Recon Advanced Warfighter. Mais les ressemblances avec son cousin germain ne s’arrêtent pas là puisque le jeu passe d’une vue à la troisième personne pour les phases de déplacement à une vue "caméra près de l’épaule" quand il s’agit de viser un ennemi. Un angle de vue qui a prouvé à plusieurs reprises l’efficacité quant à plonger le joueur dans le feu de l’action. Pour en revenir aux références, Tom Clancy's Ghost Recon Advanced Warfighter n’a pas été la seule inspiration de Tom Clancy's Rainbow Six : Vegas. On retrouve en effet pas mal d’éléments qui nous font cruellement penser à une autre série tiré des best-sellers de Tom Clancy : Splinter Cell ! Il suffit en effet de voir nos soldats d’élite descendre en rappel un immeuble pour comprendre que l’effet Sam Fisher est passé par-là. Pourquoi pas dirons-nous ? S’il faut copier sur quelqu’un, autant copier sur les premiers de la classe, n’est-ce pas ?

Die very hard

Côté gameplay, Tom Clancy's Rainbow Six : Vegas a également voulu trancher avec le système de jeu tant décrié de Tom Clancy's Rainbow Six : Lockdown. Terminé ces accélérations de folie où il était possible d’avancer arme au poing, tout en se prenant quelques balles sans jamais chuter au sol, façon Call of Duty mais en moins efficace. Conscient du cuisant échec commercial et surtout critique de l’épisode Lockdown, Ubisoft a décidé de remettre le projet à l’équipe qui avait réalisé la référence de la série, à savoir Tom Clancy's Rainbow Six 3. Un retour aux sources donc qui mise avant tout sur la tactique et la communication entres les membres de son escouade, qui seront d’une précieuse aide lorsqu’il s’agit de lancer un assaut parmi les machines à sous et autres tables de poker. Dans ce capharnaüm visuel, nos soldats d’élite peuvent faire appel à toute sorte de gadgets high-tech pour s’adapter aux situations. On s’en réjouit d’avance. Bien décidé à faire oublier l’épisode Lockdown – déjà rangé aux côtés des titres à oublier illico – Ubisoft met tous les moyens de son côté pour redorer le blason de l’une de ses séries phares en matière d’action-tactique. Désormais prévu uniquement sur Xbox 360 et PS3, Tom Clancy's Rainbow Six : Vegas annonce un retour aux sources pas désagréable, le tout dans un univers qui change des villes en ruines qu’on commence à connaître par cœur.