Dishonored 2 : une suite encore plus folle ? Nos impressions depuis la QuakeCon 2016

Alors que les extraits jusque-là diffusés mettaient l’accent sur le personnage d’Emily Kaldwin, la QuakeCon était une excellente opportunité d’observer Corvo Attano en action. Plus létal, le maître assassin est aussi plus bavard que dans le premier épisode : en interagissant avec certains éléments du décor, le joueur déclenche en effet un court commentaire de la part du héros, entièrement doublé. L’objectif était de capturer un certain Paolo, chef d’un gang local. Le joueur se fraye ainsi un chemin dans les rues sinueuses de Karnaca, la nouvelle cité, tutoyant les hauteurs des hautes bâtisses de la ville à l’aide du pouvoir de téléportation, le fameux Blink. Celui-ci fonctionne dorénavant de la même manière qu’avec le personnage Daud dans les DLC du premier jeu, en laissant la possibilité de stopper l’action, le temps de changer de direction. S’il sert toujours à se déplacer plus vite que l’éclair, le pouvoir gagne un usage offensif certain en permettant de tuer directement le malheureux garde situé à l’arrivée. Utilisé de manière non létale, il projette l’adversaire d’un violent coup de pied. De quoi varier les plaisirs ! Usant de ses capacités augmentées, Corvo se faufile donc à travers Karnaca, passant avec fluidité d’intérieur en extérieur en direction de la demeure de Paolo.

HOW TIME FLIES

Dans une maison, le joueur se retrouve nez à nez avec un personnage qui semble mal en point. Le "Nest Keeper" (le porteur) est l’équivalent des malades de la peste du premier épisode en beaucoup plus dangereux. Le corps de l’homme est converti en véritable couveuse par les "Blood flies" (les mouches de sang), les nouveaux nuisibles qui investissent Karnaca aux côtés des rats. Utilisant le nouveau pouvoir temporel pour, non seulement arrêter le temps mais également moduler sa vitesse de défilement, l’assassin achève le malheureux qui explose en libérant un essaim d’insectes. C’est là que le pouvoir de possession entre en scène, lorsque Corvo investit le minuscule corps d’un membre de l’essaim afin de doucement planer à travers les barreaux d’une fenêtre et quitter la zone. Surplombant une cour intérieure, occupée par quelques personnages qui ne se doutent de rien, le joueur attend l’arrivée de sa cible, qui ne tarde pas à faire son entrée. Un moment opportun pour fondre dans la cour en amortissant sa chute sur le corps d’un des PNJ, avant d’engager le combat avec le malfrat.

ENDORS-TOI MON PETIT
 

Doté également de pouvoirs, Paolo est un dur à cuire qui se réfugie à l’intérieur de la bâtisse avant d’être rattrapé par le joueur et assommé lors d’un dernier assaut à l’épée. Il est dorénavant possible de combattre sans tuer son adversaire grâce aux nouveaux mouvements de corps-à-corps qui permettent à Corvo d’étouffer sans mal son adversaire à la suite d’un contre. Une fois la cible neutralisée, commence alors son extraction, elle aussi riche en rebondissements. L’occasion de faire à nouveau usage du pouvoir de ralenti utilisé d’une manière créative. Exemple : Juché sur un balcon, le corps inerte de Paolo sur les épaules, le joueur jette l’infortuné dans le vide avant de stopper le temps, laissant le chef de gang suspendu dans les airs. Les mains libérées de toute entrave, Corvo assassine ensuite tranquillement le garde situé en contrebas, avant d’accélérer légèrement la chute de Paolo pour le récupérer à hauteur d’homme, avant que son corps n’explose au sol. Cette démonstration nous offre un aperçu réussi des nouvelles possibilités proposées par Dishonored 2. Le héros du premier épisode a mûri, tout comme ses pouvoirs qui regorgent de possibilités inédites en laissant toujours plus de choix au joueur pour atteindre sa cible comme il l’entend. Des promesses plus qu’alléchantes qui devraient se confirmer dès le 11 novembre prochain.