Devil May Cry 5 : le jeu sera sanglant et vulgaire, de la nudité également au programme

Le 8 mars prochain, la saga Devil May Cry fera un retour tonitruant après onze années d'absence (en exceptant, bien sûr, le reboot de Ninja Theory sorti en 2013). Afin de préparer une aventure digne de ce nom, Hideaki Itsuno, déjà en charge des épisodes 2, 3 et 4, semble s'être attelé à la tâche avec brio en reprenant tous les éléments qui ont fait le succès de la série, aussi bien scénaristiques qu'artistique, sans oublier le gameplay propre à la réputation dorée du beat them all. Parmi ces éléments nostalgiques, on avait déjà remarqué le retour du sang dans les démos présentées, une feature devenue bien rare dans la licence et qui avait pourtant largement ponctuée la sombre aventure du premier opus. 

Ce parti pris graphique a justement mené l'ESRB, l'organisme de classification Nord-Américain, à lui attribuer la mention "Mature". Là-bas, cela correspond à une interdiction au public de moins de 17 ans, l'équivalent du PEGI +18 par chez nous : si l'on exclut DmC Devil May Cry, c'est la première fois de l'histoire de la marque qu'une telle évaluation est donnée. Les motifs ? "L'apparition fréquente du sang", un élément qui "repeint de nombreux environnements" avec même "une cinématique montrant des civils hurlant de douleur se faisant empaler par des tentacules démoniaques". Et nous ne sommes pas dans un hentaï.

À cela s'ajoute d'ailleurs de la nudité : "des personnages féminins partiellement nus, dont les seins et tétons sont cachés de façon minimaliste", parfois avec de... l'hémoglobine. Enfin, et c'est dans doute une des révélations les plus surprenantes, "l'apparition des mots "f**k" and "sh*t" dans les dialogues" : en effet, les différents épisodes n'avaient quasiment jamais exploité la vulgarité, une directive visiblement changée pour Devil May Cry 5 et qui semble directement reprise du reboot d'il y a quelques années. Pourquoi pas : on verra en tout cas ce qu'il en est dans moins de deux mois.