Devil May Cry 4 Special Edition : que vaut la version PS4 ? Nos impressions
Un Devil May Cry dans lequel plusieurs nouveautés ont été ajoutées, c’est ce que contient ce Devil May Cry 4 : Special Edition, version remasterisée du jeu sorti en 2007 sur PC, Xbox 360 et PS3. Rappelez-vous : Nero est membre de l’Ordre de l’Epée, une sorte de secte dirigée par le démon Sanctus, qui trouve la mort assassiné au cours d’une réunion de l’organisation secrète. S’en suit une course-poursuite entre Dante, qui fait son apparition à ce moment-là, et Nero. L’occasion de retrouver les deux protagonistes de l’histoire au top de leur forme, mais pas uniquement. Dès le début de l’aventure, la possibilité d’incarner Vergil, Lady ou Trish nous est proposée, avec en plus des skins différents pour chaque personnage, ce qui permet d’habiller n’importe qui à son humeur. Devil May Cry 4 : Special Edition propose également un scénario légèrement remanié et des cinématiques totalement revues pour les adapter au personnage incarné. Par exemple, Vergil vole le temps d’un moment la vedette à son frère jumeau Dante, en proposant au joueur de vivre l’histoire selon son point de vue, tout en incarnant un personnage puissant et destructeur. Lady et Trish ne sont pas en reste, et possèdent un attirail explosif complet et de pouvoirs dévastateurs.
LIKE A VERGIL
Un plus lorsqu’il s’agit de se charger de tous les démons qui vous fondent dessus. Du côté des combats cependant, pas de grandes nouveautés. Toujours aussi nerveux et efficace, le gameplay sert tout de même au mieux le défouloir qu’est Devil May Cry 4, nous laissant nous emporter au massacre de monstres démoniaques et autres succubes. La Special Edition propose même, pour ceux qui sont en manque de vitesse, un mode "Turbo" à activer dans les menus. Celui-ci accélère les phases jouables de 20%, élevant d’un cran encore le rythme du jeu, pour le plus grand bonheur des fans de la castagne. Ajoutez à cela la disponibilité directe de la difficulté "Chevalier Sombre Légendaire", qui augmente le nombre d’ennemis lors d’une séquence de beat’em’all, et vous obtenez un challenge suffisamment corsé pour y laisser des plumes et quelques heures de votre temps, et qui compliquera fortement votre quête du SSS, souvent recherché.
Mais le plus intéressant et le plus marquant dans ce Devil May Cry 4 : Special Edition, c’est bien évidemment les graphismes, entièrement revus pour adapter l’expérience de jeu à la next-gen, ce qui a forcé Capcom a passé le jeu en 1080p et en 60 images par secondes, pour le plus grand bonheur de nos petites mirettes. Ça fonctionne même plutôt bien, la nouvelle définition du jeu donnant aux gestes des personnages une nouvelle qualité, permettant d’enchaîner les combos avec fluidité et style. Et Capcom a même corrigé les seuls défauts graphiques repérés dans son dernier portage, DmC Devil May Cry : Definitive Edition, en remodelant certaines textures afin de les remettre au goût du jour. Une bonne nouvelle, Devil May Cry 4 : Special Edition n’en est que plus beau. Malheureusement, le jeu est entaché par les mêmes tares qui faisaient les défauts de la version PS3. Les ennemis, lors des niveaux bonus ou des phases de combats, spawnent aux mêmes endroits que leurs défunts prédécesseurs, ce qui facilite forcément la chose une fois que l’on a compris le mécanisme.
Mais le plus intéressant et le plus marquant dans ce Devil May Cry 4 : Special Edition, c’est bien évidemment les graphismes, entièrement revus pour adapter l’expérience de jeu à la next-gen, ce qui a forcé Capcom a passé le jeu en 1080p et en 60 images par secondes, pour le plus grand bonheur de nos petites mirettes.
L’absence de cohérence dans la construction des niveaux n’aident pas le joueur à s’impliquer pleinement dans l’histoire. Ce qui évite de le perdre, c’est sûrement le scénario du jeu, simple voire simpliste. Mais ce sont des défauts qu’on ne peut pas forcément gommer, à moins de sortir un tout nouveau titre. Du coup, ça passe. Il faut tout de même bien dire que le jeu reste efficace. Nerveux et rapide, Devil May Cry 4 : Special Edition est un portage réussi, qui amène un bon beat’em’all sur les consoles next-gen. Le 1080p 60FPS transporte parfaitement bien le jeu sur next-gen, lui qui était déjà splendide sur PS3, Xbox 360 et PC. Le mode Turbo, couplé à la difficulté Chevalier Sombre Légendaire, fera s’arracher quelques cheveux aux joueurs, mais leur fera d’avantage prendre du plaisir. En effet, quoi de mieux que de se défouler contre une horde d’ennemis qui débarquant de nulle part ? Rien, c’est clair.