Dead or Alive 5 Last Round : Team Ninja met en garde les moddeurs pervers qui n'auront pas de retenu
Vous le savez, Dead or Alive 5 : Last Round sortira à la fois sur PC et consoles next gen'. Une première pour le studio Team Ninja qui fait en effet ses premiers pas sur ordinateur de salon, non sans quelques craintes cela dit. Interviewé par nos confrères de MCV UK, Yohei Shimbori (qui est game director sur le jeu) a exprimé son inquiétude envers les moddeurs qui risquent de s'emparer du jeu une fois qu'il sera sorti.
Nous allons devoir gérer les problèmes de modds d'un point de vue purement juridique. Nous demandons donc aux PCistes de jouer à notre jeu avec complaisance et moralité. Dans le cas contraire, nous ne pourrions plus sortir de jeux PC à l'avenir.
Des propos assez alarmistes qui pointent du doigt l'une des grandes problématiques de la série : est-ce véritablement un jeu de combat ou un prétexte pour reluquer des jeunes femmes souvent très dévêtues ? Le problème est plus profond que cela en vérité, il est même culturel si l'on en croit toujours Yohei Shimbori qui expliquent son raisonnement :
Nos personnages, qu'ils soient masculins ou féminins, sont créés à partir de thèmes purement fantaisistes et ils disposent en plus d'incroyables performances qui leur permettent d'être mis en compétition.
Ce qu'il faut retenir, c'est que Dead or Alive 5 : Last Round est une série qui est développée au Japon où la beauté est interprétée de manière totalement différente qu'en Europe ou aux Etats-Unis.
Notre philosophie est d'essayer de faire un jeu que les fans apprécieront, qu'ils viennent de l'Est ou de l'Ouest et ce peu importe le sexe.
Evidemment, ce dont parle Yohei Shimbori en filigrane, c'est la peur de voir apparaître des patchs pour pouvoir dénuder complètement les personnages, notamment les filles et se retrouver alors avec un jeu avec des héros complètement naturistes. Des propos assez hallucinants quand on sait à quel point Team Ninja mise sur les formes de ses combattantes depuis le début. Un peu l'hôpital qui se fout de la charité...