Darksiders II : on l'a vu !
Sorti en janvier 2010 sans crier gare, le premier Darksiders fit l’effet d’une bombe lorsqu’il est arrivé sur Playstation 3 et Xbox 360. Un Zelda évolué et pour adultes disait-on, histoire de lui coller une étiquette et de le faire rentrer dans une case, mais le titre de THQ allait encore plus loin en imposant un chara-design, mais surtout une véritable ambiance qui impliquait l’histoire des quatre Chevaliers de l’Apocalypse. On a pu faire la connaissance de WAR l’année dernière ; en 2012, c’est aux commandes de DEATH, son frère, que nous allons continuer l’aventure. Direction Londres pour une présentation en bonne et due forme.
C’est en effet à l’occasion d’un événement européen que THQ a dévoilé pour la toute première fois Darksiders II, officialisé quelques jours seulement avant le coup d’envoi de l’E3 2011 grâce au magazine Game Informer, qui détient quasiment toutes les exclusivités papier aujourd’hui. Une présentation hands-off comme on dit dans le milieu et qui nous a permis de faire plus ample connaissance avec DEATH, le nouveau héros de cet épisode. Frère de sang de WAR, DEATH est avant tout l’un des quatre Chevaliers de l’Apocalypse qui va aider notre premier héros à vaincre le Conseil, les Cieux et les Enfers. Mais là où Darksiders 2 innove, c’est dans son scénario, qui ne prend pas place juste après les événements du premier volet, mais carrément en même temps ! L’histoire de DEATH est en effet parallèle à celle de WAR et même si cela n’a rien d’officiel, on peut d’ores et déjà imaginer des croisements entre nos deux protagonistes. En attendant d’en savoir davantage sur le scénario qui semble plutôt bien ficelé, c’est du côté du gameplay que Vigil Games s’est concentré, en présentant dans un premier temps les aptitudes de DEATH. Celui-ci dispose de la même palette de mouvements que son frangin, à la différence près qu’il se révèle être plus acrobatique. Cela signifie qu’il est désormais capable de grimper sur n’importe quel muret, de s’accrocher à des corniches à première vue inaccessibles, mais surtout de réaliser quelques cabrioles à faire pâlir Ezio ou Altaïr d’Assassin’s Creed. Les développeurs ont bien compris que la grosse carcasse de WAR l’empêchait de faire certaines choses et fluidifier les actions de DEATH n’était pas du luxe. Pour rendre ces mouvements cohérents, notre héros dispose d’un grappin qui se matérialise à la moindre action demandée, avec lequel il pourra varier ses attaques.
La mort lui va si bien
Car l’autre élément qui a été considérablement amélioré dans Darksiders II, c’est bien les combats. Plus dynamiques et féroces, ces derniers rappellent davantage God of War pour son côté spectaculaire. Armé de deux faux par défaut, DEATH enchaîne les coups avec classe et peut même entraîner ses ennemis dans les airs pour mieux les éliminer. A ce titre, le titre de Vigil Games a gagné en profondeur, à l’image de l’aspect RPG qui sera l’un des atouts majeurs de cette suite. Un système de loot bien plus présent que dans le premier opus et qui permettra à DEATH d’évoluer au fil de l’aventure. Dépouillé au départ, il pourra finir habillé d’une armure qui lui permettra de mieux encaissés les coups adverses, si le joueur décidé de faire évoluer ses compétences. Ca ne sera d’ailleurs pas de trop face aux boss qui attend notre héros, capable de se transformer à plusieurs reprises avant de mordre la poussière. Si Darksiders II proposera son lot d’action et d’exploration, il faudra également compter sur un certain nombre d’énigmes qui ont pour vocation de faire travailler les neurones du joueur. Des puzzles à résoudre lors de passages dans les donjons, à la manière d’un Zelda, tout en évitant de faire des allers et retours inutiles, juste pour gratter un peu plus dans la durée de vie. A ce sujet, Vigil Games nous annonce une quinzaine d’heures de jeu pour venir à bout de l’aventure, sans toucher aux quêtes annexes. Pour les grands furieux, ceux qui souhaitent finir le jeu à 100%, il faudra au moins doubler ce chiffre. Que les fans se rassurent donc, Darksiders 2 s’annonce comme une suite digne de son aîné ,avec bien évidemment un terrain de jeu plus vaste (le double nous dit-on) et un scénario qui devrait sans cesse renvoyer au premier épisode. Il n’est donc pas trop tard pour s’y mettre si vous avez manqué le coche en janvier 2010.