Counter-Strike Global Offensive : plus de 600 000 bans depuis le passage en free-to-play
Passé en free-to-play depuis le début du mois de décembre 2018, Counter-Strike : Global offensive a profité d'un incroyable regain de popularité avec un nombre record de joueurs, mais également un record du nombre de bans. En effet, par le passé, un joueur banni devait racheter une clef pour continuer à nuire, ce qui coûtait entre 5 et 13€ en fonction des promotions sur le jeu. De plus, l'arrivée du système prime, qui oblige à associer un numéro de téléphone à un compte, permettait de faire un nouveau tri, garantissant un jeu avec très peu de tricheurs. Malheureusement, depuis que le jeu est devenu gratuit, plus rien n'empêche les tricheurs de récidiver, sachant que l'accès au statut prime peut désormais s'acheter.
Vous l'avez compris, c'est désormais bien plus facile de tricher continuellement depuis la mise à jour de décembre. Cet état de fait se confirme lorsqu'on jette un oeil aux statistiques des VAC (Valve Anti-Cheat) Bans, puisque le nombre de comptes bannis tutoie des sommets. Sur le mois de décembre, ce sont près de 610 000 comptes qui ont été bannis selon SteamDB, ce qui explose le précédent record établi en juillet 2018 où 193 000 comptes avaient été suspendus. Forcément avec un tel nombre de prises, de nombreux cheaters passent entre les mailles du filet, ce qui explique l'état actuel du jeu où il devient compliqué de trouver une partie sans un joueur au comportement suspect, et ce, même dans les matchs prime. Entre la rentabilité maximale et la qualité de jeu, Valve semble avoir fait son choix.