Counter-Strike Global Offensive : les joueurs font la police
Valve Software fait savoir aujourd'hui qu'il a mis en place pour Counter-Strike Global Offensive un système appelé Overwatch, qui permet à la communauté de faire la police sur les serveurs. Le pouvoir de punir les tricheurs ne sera pas conféré à tout le monde, puisque seuls les joueurs respectés par leurs pairs, et designés donc comme des Investigateurs, pourront enclencher une action répressive en observant des replays soumis par les utilisateurs, et censés comporter des phases d'anti-jeu. Pour éviter tout abus de pouvoir, les données permettant d'identifier les joueurs seront retirées de la vidéo en question, et l'extrait de huit rounds sera choisi aléatoirement.
Bien qu'il ne soit pas encore établi combien d'Investigateurs s'occuperont d'un seul et même cas, un ban nécessitera quoi qu'il arrive plus d'un vote. D'ailleurs, ceux des Investigateurs expérimentés auront plus de poids que ceux venant d'enfiler leur tenue de flic. Ces rédresseurs de torts pourront déterminer si un suspect est coupable d'anti-jeu majeur (tricherie) ou d'anti-jeu mineur (insultes, team kill, flash au respawn par exemple), et pourront même rendre un non-lieu afin qu'un autre Investigateur puisse examiner la vidéo à son tour.
Notons que les Investigateurs seront choisis en fonction de leur skill, de l'ancienneté de leur compte, du nombre d'heures jouées et du nombre de steambans requis contre eux. Naturellement, ceux qui participeront de manière assidue se verront demander de l'aide plus souvent. Enfin, seront traitées en priorité les séquences où il sera constaté que les contrevenants commettent la même infraction de façon répétée, et que plusieurs dénonciations les concernant s'entassent. La durée du ban dépendra de la nature de l'infraction. Le système est actuellement en bêta, mais de plus amples d'informations sont disponibles sur la FAQ Steam.