Call of Duty Ghosts : on a joué au multi, nos impressions

Si on sait depuis le début que l'univers de Ghosts n'est ni celui de Modern Warfare, ni celui de Black Ops, les détails sur l'histoire du jeu étaient encore bien rares jusqu'à aujourd'hui. Mais on en sait désormais un peu plus sur le scénario concocté par Stephen Gaghan. Cette fois, le joueur ne fait plus vraiment partie d'une organisation militaire toute puissante puisque, suite à un événement catastrophique, les Etats-Unis ne sont plus que l'ombre de ce qu'ils ont pu représenter par le passé. La faute en incombe au satellite américain ODIN (Orbital Defense INitiative) dont la puissance dévastatrice a été retournée contre ses propriétaires. Les dégâts étant similaires à ceux provoqués par une arme nucléaire, les retombées radioactives en moins, la plupart des gouvernements répondent désormais aux abonnés absents. C'est dans ce contexte que le joueur présidera à la destinée de Logan et Hesh, les principaux personnages de la campagne solo. Tous deux étant membres de l'escouade des Ghosts, le jeu devrait moins s'éparpiller que les précédents Call of Duty, qui avaient tendance à multiplier les points de vue jouables, quitte à manquer de clarté. Même Riley, le fameux chien mis en avant depuis le début de la communication sur le jeu, sera un membre à part entière des Ghosts. Nullement canine, la mission solo à laquelle nous avons assisté se déroulait carrément dans l'espace. Elle s'inscrit au début de la campagne et nous fait vivre en direct le détournement d'ODIN par la Fédération, groupe militaire issu de l'hémisphère sud. Tout commence en douceur, alors que le personnage que l'on contrôle évolue en apesanteur. D'abord dans le vide interstellaire, puis dans la station spatiale. C'est à l'intérieur de cette dernière que les choses se gâtent, puisque les terroristes de la Fédération commencent à tirer sur tout ce qui bouge. Gouttes de sang pulvérisées et objets qui flottent confirment que nous sommes toujours en apesanteur, ce qui rappelle quelque peu la séquence de chute de l'avion russe de Modern Warfare 3.

Ghosts Busters ?

Après ce premier et rapide aperçu du solo, il est temps de reparler de l'aspect multijoueur. Tout d'abord, une nouvelle map nous a été présentée. Intitulée Stonehaven, il s'agit d'une des plus grandes du jeu. D'inspiration européenne, on peut y apercevoir un château en ruines, une falaise, et une carcasse de satellite plantée au milieu de paysages typiquement écossais ou irlandais. La présence de lieux à la fois intérieurs et extérieurs devrait permettre aux snipers comme aux mitrailleurs de se sentir à l'aise, tandis que les nombreux dénivelés du terrain promettent quelques surprises. Et puisque la vidéo de présentation se terminait sur la fermeture soudaine de la grille du château, on imagine qu'un ou deux événements dynamiques seront au rendez-vous. A confirmer lorsque nous pourrons jouer sur cette map ! En attendant, nous avons pu découvrir de manière nettement plus concrète le tout nouveau mode "Blitz", dont on avait eu (sans le savoir) un aperçu à la toute fin du trailer sorti au mois d'août. Car c'est bien dans le mode "Blitz", que nous avons testé sur trois maps différentes, qu'on trouve des portails de téléportation. Les maps sont divisées en deux territoires, un portail étant disposé de chaque côté, et les camps sont inversés entre chaque manche. En passant à travers le portail ennemi, on fait marquer un point à notre équipe et on se retrouve instantanément téléporté loin du portail. Un petit compte-à-rebours de dix secondes se déclenche alors, qui désactive temporairement le point de passage. Cela évite les "trains" de soldats qui profiteraient sinon trop facilement de la moindre faiblesse dans la défense adverse. Pas forcément révolutionnaire mais plutôt sympathique, ce mode "Blitz" rappelle un peu le classique CTF, en ceci que les équipes doivent impérativement savoir doser attaque et défense. On vous reparlera de tout cela, et du reste, très bientôt, puisque le rituel du test complet du Call of Duty de l'année est prévu dans moins de six semaines !