Blood Bowl 2 : une vraie suite ? nos impressions
Afin d'éviter le syndrome de l'opus "1.5", les développeurs ont décidé de repartir de zéro pour ce Blood Bowl 2, que ce soit en ce qui concerne le code, les animations, les mouvements de caméra ou les graphismes dans leur ensemble. D'ailleurs, on a droit à une nouvelle direction artistique, un peu plus réaliste et moins cartoon qu'auparavant. Bien évidemment, l'humour n'est pas mis pour autant sur le banc de touche. Le vampire Jim Johnson et l'ogre Bob Bifford, les deux présentateurs vedettes de la chaîne télé CabalVision HD, seront en charge d'abreuver le joueur d'informations et de commentaires décalés. En ce qui concerne le gameplay, on sait déjà que le mode temps réel du précédent volet passera à la trappe, ce qui n'est pas un mal puisque nous-mêmes avions trouvé à l'époque qu'il manquait de subtilité et de clarté. Cette fois, donc, ce sera du tour par tour et uniquement du tour par tour, comme il sied le mieux à une adaptation de jeu de plateau. Par ailleurs, l'aspect management sera renforcé, le caractère persistant des joueurs autorisant la création d'équipes, l'achat de recrues, la gestion de l'expérience et des blessures, etc. Chaque équipe pourra posséder son propre stade, il sera possible d'enchérir sur les joueurs lors du mercato et le sponsoring sera plus important que jamais. Univers fictif oblige, on échappera heureusement aux marques réelles et il faut plutôt s'attendre à voir par exemple une marque de bière naine mise en avant. Loin d'avoir un rôle uniquement cosmétique, les sponsors donneront régulièrement aux joueurs des objectifs optionnels, qui leur permettront de gagner de l'argent supplémentaire. Par exemple, une entreprise de pompes funèbres pourra vous demander de jouer de manière particulièrement agressive et de tuer un certain nombre de joueurs, y compris parmi votre propre équipe. On nous promet également une refonte complète de l'interface qui, plus épurée, laissera un maximum de place à l'action lors des matchs.
Cette fois, donc, ce sera du tour par tour et uniquement du tour par tour, comme il sied le mieux à une adaptation de jeu de plateau. Par ailleurs, l'aspect management sera renforcé, le caractère persistant des joueurs autorisant la création d'équipes, l'achat de recrues, la gestion de l'expérience et des blessures, etc."
Pour l'heure, nous avons surtout pu observer les cartes des joueurs des Blood Bowl, présentés avec leurs différentes caractéristiques (mouvement, force, agilité, armure, compétences...) comme il le serait dans un jeu de plateau physique. L'intelligence artificielle devrait également bénéficier d'un bon coup de neuf, puisqu'elle sera plus raciale que jamais. Comprenez par là qu'elle changera selon la race qu'elle affrontera, mais également que chaque race possèdera sa propre manière de jouer. Il sera ainsi par exemple possible d'appliquer une IA d'Elfes Noirs sur une équipe d'Orcs, notamment lors d'une péripétie de la campagne solo scénarisée. Cette dernière vise d'ores et déjà une durée de vie de quinze à vingt heures, et regroupera en tout huit races, dont une est totalement inédite pour Cyanide : les Bretonniens (constitués grosso modo de chevaliers et de paysans). Les autres races en jeu seront les Orcs, les Humains, les Hauts-Elfes, les Elfes Noirs, les Skavens, les Nains et le Chaos. Évidemment, les races manquantes finiront par être disponibles, que ce soit sous forme d'extension ou de contenu téléchargeable. Détail qui a son importance pour les puristes : un scénariste de la société Games Workshop (qui, de toutes manières, donne son aval ou appose son veto en permanence) participe à l'élaboration de la campagne solo. Le pan multijoueurs bénéficiera quant à lui de multiples outils permettant à la communauté de garder son intérêt pour le jeu sur le long terme. (tournois, ligues, mode spectateur...). Prévu pour le dernier trimestre de cette année, Blood Bowl 2 semble plutôt bien parti pour succéder dignement à un jeu de niche, qui a manifestement su trouver son public puisque le volet précédent s'est vendu à plus d'un million d'exemplaires !