9 20
- La variété des épreuves proposées
- L'humour toujours très présent
- Gameplay handicapé par une caméra pénible
- De nombreux défauts de finition
- Des phases en arènes quelconques
- Graphiquement très limité
- Portage tout bonnement raté
Petit robot connu comme l'acolyte légendaire du fameux Ratchet, Clank surprend son ami dans des conditions particulièrement préjudiciables, et décide d'une part de lui apporter son aide, et d'autre part de tirer au clair une affaire des plus troublantes. C'est donc logiquement dans le costume d'un espion intersidéral que l'on retrouve l'androïde miniature, bien décidé à mener à bien cette mission personnelle. Une trame parodiant bien entendu régulièrement les films d'espionnage classiques comme la série des James Bond, mais s'en prenant également à la saga des Ocean, notamment Ocean's Twelve via une séquence d'esquive de lasers on ne peut plus parlante. Une idée intéressante permettant au joueur de rentrer facilement dans l'histoire par le biais de l'humour, et de participer à cette aventure incluant également Ratchet et le capitaine Quark dans des rôles mineurs. Ces derniers étant en réalité simplement limités à des combats en arènes rarement prenants, tant d'un point de vue ludique que du point de vue de l'intérêt scénaristique. Un état de fait qui n'est que le début d'une mission suicide.
Pétage de boulon
Oscillant entre des mini-jeux et des phases purement plate-forme, l'aventure vécue du point de vue de Clank est prise de la même manière entre deux sentiments : la frustration et l'excitation. Une frustration due à des mécanismes de jeu dénués d'évolution, reposant encore et toujours sur la collecte de boulons qui permettent d'optimiser son équipement durant des passages à la construction sans saveur. La faute à des situations de gameplay se répétant à l'identique sur un même court niveau, et surtout à une progression sans surprise. Une excitation, en revanche, qui relève de la variété des mini-jeux présents, et qui rompt avec plus ou moins de réussite la monotonie des passages orientés plate-forme. La danse macabre avec la comtesse faussement éprise, cynique et très bien pensée ainsi que la descente en ski restent des moments réellement jubilatoires, dans un ensemble trop souvent axé sur le principe du QTE tout en étant convaincant. Là où la balance s'écroule littéralement dans le camp de la malhonnêteté, c'est dans le manque de soin effrayant de ce portage. Entre une caméra complètement perdue dès qu'un élément du décor se rapproche d'elle, une raideur dans les déplacements handicapante et surtout un système de visée inefficace, le tout soumis à un angle de vue bien trop proche du héros pour apporter une quelconque lisibilité, il y a de quoi rapidement décrocher. Et c'est d'ailleurs ce qui se passe après quelques heures de jeu, et ce malgré une variété globale probante. Un agent secret qui commet autant de faux pas ne fait généralement pas long feu.