Mario & Luigi Paper Jam Bros. : on a joué au cross-over de Nintendo, nos impressions
L’un a les pieds bien ancrés sur terre, l’autre est capable de s’envoler au moindre courant d’air. Dans Mario & Luigi : Paper Jam, Nintendo réunit le plombier italien et sa copie en papier Paper Mario, pour une aventure mêlant deux des univers les plus appréciés de la licence. Cette fois, ce n’est pas une princesse qui disparaît, mais deux d’un coup, puisque les deux Bowser ont kidnappé les deux Peach. Car oui, dans ce jeu, l’on voit double et ce n’est pas dû à la 3D relief de la console. Pour aller les secourir, Mario et Luigi décident de partir à l’aventure bien sûr, mais également Paper Mario (où est passé Paper Luigi ?). A l’annonce de ce Mario & Luigi : Paper Jam, la question qui nous était venu à l’esprit était : comment vont-ils faire pour lier les deux univers en terme de gameplay ? La réponse est simple, chacun des personnages correspond à un bouton. Pour Mario, tapez A, pour Luigi tapez B, et Y pour Paper Mario. Et avec X, ils agissent tous en même temps. Autant dire que dans une majorité des niveaux, il sera rare d’utiliser autre chose que X, sauf quand les phases de jeu exigent de dissocier du groupe Paper Mario. Seuls moments où les autres boutons ont réellement une utilité, ce sont durant les phases de combat, contre les Kuppa ou les Goomba. Pour le coup, chaque différent personnage a ses propres spécificités, ce qui offre une variété d’attaque suffisante. Et pour le coup, le travail d’équipe est vraiment bien mis en avant, sous la forme de mini-jeux plus ou moins durs à réaliser, voire d’attaques simples complétées à deux ou trois. Par exemple, Mario et Luigi réalisent une sorte de pelote basque en envoyant et renvoyant une carapace rouge sur leurs ennemis. De son côté, Paper Mario est toujours en possession de son marteau géant.
DEVANT LE ROI GOOMBA, JE SUIS UN GÉANT DE PAPIER
Autre particularité des phases de combat : les attaques sont plus efficaces en fonction des ennemis visés. Paper Mario aura plus de difficultés à venir à bout des Goomba du monde de Mario Classique. Même si cela peut ressembler à un certain obstacle amenant enfin de la complexité à un jeu en manquant, ce n’est pas réellement le cas puisque les attaques les plus faibles sont suffisantes pour se débarrasser des Kuppa et autres créatures belliqueuses. Pour la difficulté, on repassera. En terme de contenu par contre, le jeu a l’air fourni. Si la version testée du jeu ne proposait que trois niveaux jouables, ces derniers ont fait la promesse d’un jeu varié et sympathique, bien équilibré. Outre les traditionnelles phases aux tendances RPG que les Mario 3DS apprécient tant, on devrait retrouver quelques niveaux qui se démarquent. C’est ainsi que nous avons eu l’occasion de s’essayer à ce que l’on peut assimiler à une mission d’infiltration, au cours de laquelle il fallait sauver tous les Toad en papier bloqués, et ce sans se faire repérer par toute une troupe de Maskass.
Le troisième niveau disponible était un Papercraft Battle, qui est en fait un niveau de boss, dans lequel nous étions opposés au Roi Goomba. Dans ce mode bien spécial, l’on se transforme en géante construction en papier de Mario, portée par des Toad. Comme dans une arène, l’objectif est de faire tomber de sa plateforme l’adversaire, et ce plusieurs fois jusqu’à le battre définitivement. Mais là encore, le challenge n’est pas au rendez-vous. C’est une constante, sur les trois niveaux essayés, ce Paper Jam n’a jamais réellement proposé de difficulté. Heureusement, le jeu propose une belle esthétique qui marie élégamment les pattes graphiques des deux univers Mario, sans pour autant enlever les qualités propres de chacun des jeux. Si Mario & Luigi : Paper Jam Bros. ne devrait pas séduire les joueurs à la recherche d’un certain niveau de difficulté, son côté burlesque et enfantin n’aura aucun mal à séduire les plus jeunes joueurs, qui auront là un nouveau jeu bien sympa qui leur permettra de découvrir en une seule fois deux licences attirantes de l’univers Mario.