Journée de mobilisation contre la SOPA et la PIPA

Les amoureux de la loi Hadopi ont sûrement dû entendre parler de sa grande soeur américaine qui inquiète de nombreuses organisations américaines et internationales depuis la fin de l'année, la SOPA. Projet de loi datant d'octobre 2011, le Stop Online Piracy Act a été soumis à une audition une première fois en novembre, ce qui a amené plusieurs observateurs à émettre des doutes sur les capacités de jugement des témoins présents, panel convoqué par le républicain Lamar Smith, faisant partie des initiateurs de cette loi. Une révision a eu lieu le 15 décembre dernier, sans possibilité de se terminer en raison de la vacance habituelle de fin d'année, pour se poursuivre dans le courant du mois de janvier. Un début d'année qui n'est pas du tout en faveur de la SOPA, d'une part à cause de la positon de la Maison Blanche qui, malgré une certaine mesure, s'est prononcée évidemment contre le piratage, mais pour un internet ouvert et innovant, et d'autre part à cause d'un très important mouvement sur internet aujourd'hui, notamment via le site Sopastirke, qui liste l'ensemble des participants à ce mouvement de protestation, tout en distribuant du code à intégrer gratuitement dans le but de diffuser une bannière noire qui dénonce la SOPA. Relayée par Wikipedia US, Reddit, Google ou encore Mozilla, cette manifestation est également présente au sein de nombreses sociétés dans le domaine du jeu vidéo comme Mojang (Minecraft), Epic Games - qui n'est pas en accord avec la dernière version de la loi - ou encore Destructoid au niveau de la presse entre autres publications. A noter tout de même que l'ESA (Entertainment Software Association) reste pour le moment dans le camp des partisants de ce projet de loi.
La raison de cette colère concerne l'ensemble des limitations de la SOPA, considérées par ses détracteurs comme anticonstitutionnelles et dangereuses pour la libre expression. Le projet prévoit, dans un souci de protection des oeuvres d'auteurs américain, d'aplliquer de lourdes sanctions aux sites hébergeant du contenu pouvant porter atteinte à ces mêmes droits. La première phase serait l'obligation pour les entreprises américaines de ne pas entretenir de relations avec un site suspecté ou incriminé, notamment hors des USA. Par exemple, des systèmes tels que Paypal seraient forcés de disparaître de ces pages jugées comme problématiques. Dans le même temps, des moteurs de recherche comme Google auront l'obligation de ne plus référencer ces sites. Pire, les équivalents des FAI devraient bloquer les DNS desdits sites et donc paralyser leur nom de domaine. Une quasi mise à mort pour n'importe quel entreprise ou site majoritairement étrangers enfreignant consciemment - ou non - les limites imposées par les lois de protection de droits d'auteur. Devant l'importance de l'indignation soulevée par la SOPA, Lamar Smith a annoncé le 13 janvier dernier le possible abandon du volet relatif aux DNS avant de préciser qu'il attendait tout de même le report du vote et surtout qu'il allait proposer une nouvelle version de son projet de loi. Une mise en lumière qui permet d'ailleurs à l'autre projet quasi similaire, PIPA (Protect IP Act), déposé au Sénat par le démocrate Patrick Leahy de faire son chemin tranquillement vers un premier vote le 24 janvier. D'où la levée de boucliers actuelles, dans le but de remettre l'ensemble de ces lois en lumière. Et ce même si de nombreux sénateurs demandent un report de l'examen de la PIPA devant une pression électorale. Si les pages de certains de vos sites américains, voire internationaux, préférés restent inaccessibles, vous saurez désormais pourquoi. Toutes les informations au jour le jour sont disponibles à cette adresse.
La raison de cette colère concerne l'ensemble des limitations de la SOPA, considérées par ses détracteurs comme anticonstitutionnelles et dangereuses pour la libre expression. Le projet prévoit, dans un souci de protection des oeuvres d'auteurs américain, d'aplliquer de lourdes sanctions aux sites hébergeant du contenu pouvant porter atteinte à ces mêmes droits. La première phase serait l'obligation pour les entreprises américaines de ne pas entretenir de relations avec un site suspecté ou incriminé, notamment hors des USA. Par exemple, des systèmes tels que Paypal seraient forcés de disparaître de ces pages jugées comme problématiques. Dans le même temps, des moteurs de recherche comme Google auront l'obligation de ne plus référencer ces sites. Pire, les équivalents des FAI devraient bloquer les DNS desdits sites et donc paralyser leur nom de domaine. Une quasi mise à mort pour n'importe quel entreprise ou site majoritairement étrangers enfreignant consciemment - ou non - les limites imposées par les lois de protection de droits d'auteur. Devant l'importance de l'indignation soulevée par la SOPA, Lamar Smith a annoncé le 13 janvier dernier le possible abandon du volet relatif aux DNS avant de préciser qu'il attendait tout de même le report du vote et surtout qu'il allait proposer une nouvelle version de son projet de loi. Une mise en lumière qui permet d'ailleurs à l'autre projet quasi similaire, PIPA (Protect IP Act), déposé au Sénat par le démocrate Patrick Leahy de faire son chemin tranquillement vers un premier vote le 24 janvier. D'où la levée de boucliers actuelles, dans le but de remettre l'ensemble de ces lois en lumière. Et ce même si de nombreux sénateurs demandent un report de l'examen de la PIPA devant une pression électorale. Si les pages de certains de vos sites américains, voire internationaux, préférés restent inaccessibles, vous saurez désormais pourquoi. Toutes les informations au jour le jour sont disponibles à cette adresse.
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