Le jeu vidéo trop sexué ?
Une psychologue anglaise, le Dr Linda Papadopoulos, a récemment expliqué sur MCV que les jeux vidéo étaient, plus que tous les autres médias, responsables d'une "hypersexualistion" des jeunes filles. Elle évoque le fait que ce média propose très souvent des femmes stéréotypées, poussant les filles à "reproduire" en un sens ce modèle d'attirance. Plus précisément, les jeux vidéos contiennent "des femmes hypersexuées, laissant entendre que l'attirance est uniquement réductible à l'apparence", qui obligerait les jeunes filles à s'adapter et à plaire coûte que coûte. Si le fait que les jeux vidéo comprennent objectivement une image de la femme biaisée nécessitant logiquement un apprentissage et des explications données aux adolescents, cette attaque du Dr Papadopoulos part plus d'une réaction face à un obscure jeu flash vulgaire (Miss Bimbo) qu'à une vision globale du média. Encore une fois. Elle propose dans la foulée de donner un label spécial aux publications (livres, magazines, etc) incluant ce genre de figures féminines ou contenant des scènes osées, ainsi que l'indication de "retouches" opérées sur les images proposées. Ce qui parait un peu étonnant dans le cadre d'un jeu "virtuel" et qui donne à sa sortie un sentiment de grand mélange un peu confus. Malgré l'intérêt de fond de sa réfléxion. Il n'en reste pas moins qu'elle a lancé un appel au gouvernement pour se pencher sur ces questions. A noter que le Dr Papadopoulos a participé à l'émission de télé réalité Big Brother (qui n'est pas vraiment un symbole de respect de la femme) et qu'elle se bat depuis longtemps contre la pornographie.