E3 2010 > Red Faction : Armageddon
Non content d'avoir le stand le plus fourni en babes, THQ proposait également son lot de titres inédits à découvrir en behind closed doors comme on dit. Parmi ceux sur lesquels on n'aurait pas misé un copec, il y avait Red Faction : Armageddon qui nous a particulièrement enthousiasmé. Voici nos premières impressions.
Sorti il y a un an sur PC et consoles HD, Red Faction : Guerrilla n'a pas reçu l'accueil que THQ espérait auprès de la critique. L'éditeur a beau s'esclaffer qu'il s'est écoulé (distribué ?) plus de trois millions d'exemplaires dans le monde, le jeu restera dans les mémoires collectives comme un coup d'essai pas franchement glorieux. Il faut dire que la nouvelle tournure de la série, à savoir un monde ouvert où il était possible de tout détruire, n'avait rien de bien transcendant. Mais chez THQ, on est du genre malin et en parallèle de la production de Red Faction : Guerrilla se préparait en scrède celle de Red Faction : Armageddon. La rumeur du développement de ce quatrième épisode n'a d'ailleurs pas trop tardé à jaillir sur le web, mais en l'absence d'officialisation de la part de THQ, difficile de savoir si c'était vraiment le cas. L'E3 2010 a enfin pu nous apporter une réponse claire et précise.
Back to the basics
Si comme nous, vous pensez que Red Faction ne doit en aucun cas lorgner vers le jeu bac à sable, alors ce quatrième épisode risque fortement de vous intéresser. Non seulement, il revient aux fondamentaux grâce à un background qui se déroule dans les tréfonds de la planète Mars, avec la bonne dose de claustrophobie qui va bien, mais en sus, il apporte quelques nouveautés de gameplay, basées sur la totale destruction des environnements. Etant donné que la licence s'est bâtie une réputation autour de cette prouesse technique, mieux vaut en tirer profit. Dans Red Faction : Armageddon, la particularité du jeu réside dans l'arme principale du héros : le Magnet Gun. Capable de tirer des rafales de balles pour éliminer efficacement l'ennemi, l'arme peut également déplacer n'importe quel élément du décor, corps organiques y compris. Dans la démo qui nous a été faite, il suffisait de pointer un ennemi vers n'importe quelle zone du décor pour que celui-ci se détache ou s'effondre pour anéantir les créatures trop envahissantes. L'inverse était également possible, c'est-à-dire pointer un mur par exemple puis choisir son assaillant pour que celui-ci aille s'écraser comme un vulgaire insecte. Fonctionnant véritablement comme un aimant, le magnet gun rappelle parfois l'utilisation du Gravity Gun de Half Life 2, toutes proportions gardées bien évidemment. L'autre joujou technologique qui a attitré notre attention dans le jeu est le Nano Rifle, bien connu des amateurs de la série, et capable ici de réparer n'importe quel objet défectueux comme s'il sortait de l'usine. Une arme pour le moins pratique qui permettait de se confectionner des abris de fortune pour se couvrir ou mieux un bunker pour se protéger des assauts permanents de certaines bestioles peu fréquentables. Reste alors le dernier point qui a été évoqué et qui a véritablement enthousiasmé la salle, à savoir l'utilisation des méchas dans le jeu. Dans Red Faction : Armageddon, il sera toujours possible d'enfiler ses armures métalliques pour gagner en puissance de feu et en défense, sans pour autant perdre en rapidité de déplacement. L'Exo étant quasiment aussi souple qu'un soldat lambda, il était possible de foncer contre un pilier pour faire effondrer une structure, tout en cartonnant allégrement l'ennemi qui se déplace généralement en groupe. Un classique. Si Red Faction Armageddon paraît déjà mieux maîtrisé que son aîné Red Faction : Guerrilla et ce en l'espace d'une démo de 20 minutes à peine, c'est grâce avant tout à un choix de game design qui cherche avant tout que le joueur en prenne plein les mirettes, sans se perdre dans l'exploration de terrains vagues qui se ressemblent les uns les autres, l'histoire se déroulant sur Mars...