Destiny : le nouveau jeu de Bungie sur PS4 et Xbox 720
Dommage collatéral de la brouille entre Activision et le duo Zampella et West, le contrat liant Bungie à l'éditeur américain a été mis en lumière dans le cadre de ce procès. Un document de 27 pages qu'a pu récupérer le LA Times, et qui est d'ailleurs visible à cette adresse. Les termes de l'accord portent donc sur le développement de quatre FPS dans un univers science-fiction au sein d'un projet qui se nomme Destiny. Orienté vers le domaine risqué du massivement multijoueur, ces derniers sortiront au rythme très précis de un nouvel épisode tous les deux ans, avec une grosse mise à jour dans l'intervalle, du nom de Comet.
Le premier titre devrait paraître en 2013 en tant qu'exclusivité Xbox 360, avant que cette dernière soit rejointe en 2014 par la PlayStation 3 et le PC. Le contrat mentionne d'ailleurs que la série se poursuivra sur Xbox 720 (sic) et PlayStation 4 tout en restant visiblement multi-générations dans un premier temps (Xbox 360 / Xbox 720, PlayStation 3 / PlayStation 4). Un rythme qui devra évidemment se poursuivre durant les 10 années de collaboration entre Bungie et Activision, même si le studio dispose encore de l'opportunité de travailler sur des projets plus personnels, comme la possible suite du jeu Marathon, si les effectifs alloués ne dépassent pas 5% des employés. Des impératifs précis qui se retrouvent également au niveau financier avec certes des royalties pouvant s'élever de 20 à 35% des résultats bruts, mais des bonus soumis à conditions. 2,5 millions de dollars seront versés par an – entre 2010 et 2013 dans la version d'époque des accords (2010) – à Bungie si le studio se cale sur les conditions précises de respect du budget et de l'avancement du projet.
De manière bien moins sensée et surtout symptomatique de l'ambiance actuelle, Activision versera 2,5 autres millions de dollars au studio si le jeu obtient entre 90 et 100 sur GameRankings, équivalent de Metacritic chez Gamespot. Si l'affaire entre Activision et Zampella/West semble bien loin de ce contrat, ce dernier représente pourtant une pièce "essentielle" au procès comme le précise Robert M. Schwartz, avocat des ex-Infinity Ward. La raison principale est que, malgré le même type d'accord entre eux et Activision, ses clients avaient perçu moins de royalties, en échange d'un contrôle plus étendu sur la licence Call of Duty. Il faudrait donc désormais chiffrer la compensation que pourraient toucher Zampella et West concernant justement cet arrangement, ce qui pourrait, encore une fois selon leur avocat, se chiffrer en centaines de millions de dollars.
Le premier titre devrait paraître en 2013 en tant qu'exclusivité Xbox 360, avant que cette dernière soit rejointe en 2014 par la PlayStation 3 et le PC. Le contrat mentionne d'ailleurs que la série se poursuivra sur Xbox 720 (sic) et PlayStation 4 tout en restant visiblement multi-générations dans un premier temps (Xbox 360 / Xbox 720, PlayStation 3 / PlayStation 4). Un rythme qui devra évidemment se poursuivre durant les 10 années de collaboration entre Bungie et Activision, même si le studio dispose encore de l'opportunité de travailler sur des projets plus personnels, comme la possible suite du jeu Marathon, si les effectifs alloués ne dépassent pas 5% des employés. Des impératifs précis qui se retrouvent également au niveau financier avec certes des royalties pouvant s'élever de 20 à 35% des résultats bruts, mais des bonus soumis à conditions. 2,5 millions de dollars seront versés par an – entre 2010 et 2013 dans la version d'époque des accords (2010) – à Bungie si le studio se cale sur les conditions précises de respect du budget et de l'avancement du projet.
De manière bien moins sensée et surtout symptomatique de l'ambiance actuelle, Activision versera 2,5 autres millions de dollars au studio si le jeu obtient entre 90 et 100 sur GameRankings, équivalent de Metacritic chez Gamespot. Si l'affaire entre Activision et Zampella/West semble bien loin de ce contrat, ce dernier représente pourtant une pièce "essentielle" au procès comme le précise Robert M. Schwartz, avocat des ex-Infinity Ward. La raison principale est que, malgré le même type d'accord entre eux et Activision, ses clients avaient perçu moins de royalties, en échange d'un contrôle plus étendu sur la licence Call of Duty. Il faudrait donc désormais chiffrer la compensation que pourraient toucher Zampella et West concernant justement cet arrangement, ce qui pourrait, encore une fois selon leur avocat, se chiffrer en centaines de millions de dollars.
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